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De l’Évangile de Jean 12:27 : « Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?… Père, délivre-moi de cette heure?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. »
Avez-vous déjà remarqué que nous vivons dans un système relatif ? Un monde fait de dualités ? Lumière/ténèbres, haut/bas, fort/faible, joie/tristesse, bonheur/malheur… ces réalités duales qui forment le quotidien de l’homme… Tantôt notre esprit baigne dans la lumière avec ses fruits que sont la joie, la paix, le bonheur et quelques minutes plus tard, nous voilà plongé dans la tristesse… De la même manière que la nuit succède au jour, ainsi chacun fait-il, en ce monde, à un moment donné, l’expérience de la détresse spirituelle : on ressent la tristesse dans l’âme par le fait même de notre impuissance face à certaines situations !
Oui le Christ l’a également ressenti la veille de sa passion. C’est le côté limité de l’être humain. Cette vulnérabilité nous fait réexaminer notre position spirituelle; au fort de ces émotions, l’on est à même de se remettre en question, de méditer sur le pourquoi des pensées, paroles et actions, questionner son âme pour avoir des réponses… La plupart du temps, que font les hommes quand ils passent des moments aussi sombres ? On appelle à l’aide ! On demande le secours du Ciel, la délivrance… Mais voici ce que dit le Seigneur : « Demanderais-je au Père de me délivrer de cette heure, quand je suis conscient que je dois vivre ces émotions pour le salut de l’humanité ? »
« Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.« , disait le roi David (Psaume 50, 19). En d’autres termes, le Ciel ne refuse jamais la douleur de la compassion car le cœur dur et rigide doit s’assouplir pour laisser passer l’amour… « L’or lui-même, qui est périssable, est pourtant éprouvé par le feu; de même votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or, est mise à l’épreuve afin de prouver sa valeur« , disait l’apôtre Pierre (1 Pierre 1:7). Lorsque l’être accepte de souffrir pour le plus grand bien de son âme, les anges jubilent dans le Ciel car voilà une expérience grandiose qui élève infiniment l’esprit dans la lumière.
Nous devons savoir que ce monde est fait de cycles. Nous devons apprendre à accepter chaque moment comme si nous l’avions choisi. C’est en vivant pleinement chaque moment, que nous pouvons expérimenter la grandeur de notre âme ! Quand vient l’émotion, ne la rejetons pas. Prenons soin d’elle et alignons-là avec nos pensées. Plus nous faisons face à cette émotion et la vivons pleinement, plus vite elle sera dissipée pour laisser place à la lumière. Après tout, ne sommes-nous pas des êtres de lumière ? Même si notre vie fluctue, il n’en demeure pas moins que notre lumière doive restée allumée et briller sur le monde. Mais pour cela, nous devons honorer les cycles et savoir choisir ce qui se passe dans l’ici et maintenant; respecter autant la tristesse que la joie; ressentir encore et encore afin que cette vulnérabilité se transforme en force : « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.« , affirme courageusement Saint-Paul (2 Corinthiens 12:10). Voilà le secret de la puissance et de la lumière.
Même si tes pensées sont constamment tournées vers la lumière, ne fuis pas les ténèbres quand elles se présentent à toi. Avec détermination, choisis-les et vis-les. Accepte ce que l’Univers te présente maintenant et tu pourras plus aisément, faire apparaître à la lumière du Ciel, les désirs de ton coeur afin qu’ils se réalisent !
Dans ce silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.