15 Février : Rien n’est impossible au Berger que je suis (Méditation)

« Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; * il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom » (Psaume 22. 1-3). Ces mots du psalmiste sont un délice pour le coeur qui recherche un coussin d’assurance spirituelle en ce monde. De manière adéquate et parfaite, ils décrivent le rôle vital de notre Seigneur Jésus-Christ, berger de nos âmes. Assez souvent, nous récitons machinalement ces paroles sans que notre esprit n’en saisisse véritablement l’essence profonde ! En déclarant : « Je suis le bon berger. » (Jean 10. 11), qu’est-ce que le Seigneur voulait signifier ?

Le bon berger, c’est le guide, l’éclaireur, celui qui vient à nous, même si nous nous éloignons; c’est celui qui aime tellement ses brebis qu’il est capable de laisser les quatre-vingt dix-neuf autres pour aller chercher la seule égarée (Matthieu 18. 12). Un berger, c’est donc véritablement celui qui prend soin de sa brebis. Il ne déçoit jamais car à chaque fois que nous avons besoin de lui, il est là, il répond à nos appels et nous reconforte ! Le berger marche avec ses brebis sur le chemin de la vie et leur montre par où passer. Néamoins, que pourrait un berger pour une brebis qui refuse de lui obéir ?

Dans la méditation de ce jour, le Christ nous dit : « Je suis ton berger; cela veut dire que je prends soin de toi et c’est la raison pour laquelle tu n’as pas à avoir peur de quoi que ce soit. Au lieu d’essayer de maintenir le contrôle sur ta vie, abandonne-toi à ma volonté » (Sarah Young, Un moment avec Jésus, page 74). Voilà ce que le berger veut de ses brebis. Notre Dieu veut agir dans notre vie. Il veut nous rendre heureux, nous combler de sa vie mais il connait aussi nos limites et désire ardemment que nous l’accueillions dans notre coeur afin que sa puissance transformatrice nous regénère. On peut aisément voir cet amour inconditionnel et éternel dans cette parole du Seigneur : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10. 10). Si l’Éternel vient jusqu’à nous pour nous donner sa vie, lui qui est la Vie… de quoi d’autre aurions-nous besoin ?

Cher frère, chère soeur, le Christ t’invite aujourd’hui à reposer dans le confort de sa présence tout en te souvenant que rien ne lui est impossible. C’est une assurance que tu dois graver dans ton coeur et que rien ne doit ébranler en toi. Car, bien des fois, il paraît illusoire voire effrayant de s’abandonner à l’inconnu ou l’invisible… mais le Seigneur nous rassure : l’endroit le plus sûr pour nous, c’est cet espace spirituel au fond de son coeur sacré ! Alors abandonne-toi à Lui. Renonce à contrôler le moindre aspect de ta vie; donne-lui tout ce que tu appelles « tien » et expérimentes sa puissance dans ta vie !

Bonne méditation

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