1er Février : Suis-moi, un pas après l’autre (Méditation)

Voici une question aussi étrange que digne d’intérêt : «Quelle est la meilleure manière d’avancer dans le monde ?«. Certaines personnes, en effet, courent dans tous sens, pressées de pouvoir mettre en oeuvre les objectifs qu’ils se sont fixés. D’autres, en revanche, vont plus lentement, prenant leur temps et se contentant de ce qu’ils sont en mesure d’accomplir dans le moment. En outre, il arrive assez fréquemment que des gens, apparemment avancés, se retrouvent à composer avec les «aléas» de leur vie qui semblent encore les faire revenir en arrière ! Entre ces extrêmes, plusieurs vivent constamment dans l’anxiété, inquiets de ne pas «réussir» dans la vie… Alors, face à toutes ces tendances, que faire : courir, ralentir, partir à point ? Quelle est la meilleure approche ?

Le Christ nous dit aujourd’hui : «Suis-moi, un pas après l’autre» (Sarah Young, Un moment avec Jésus, page 57). Par ces mots, le Seigneur veut nous faire comprendre que la meilleure manière de vivre ici-bas, c’est de marcher, un pas à la fois, en s’appuyant sur ce qui s’offre à nous dans l’instant présent. Notre Dieu, le «Je suis«, n’a jamais voulu que nous devancions le temps pour essayer d’en tirer quelque avantage. Il est immuable, dans le moment présent et veut que nous l’y rejoignions. Voilà pourquoi Il dit : «Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine» (Matthieu 6. 34).

Notre esprit, en effet, n’est-il pas issu du monde spirituel ? Le Christ nous le dit clairement : » […] vous n’êtes pas du monde […]» (Jean 15. 19) et à son Père il parlait ainsi : «Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde.» (Jean 17. 16). Il est donc judicieux de reconnaître, avec Paul, que «notre patrie, à nous, est dans les cieux» (Philippiens 3. 20). Si donc notre esprit vient d’un monde spirituel intemporel, pourquoi devrions-nous nous attacher au temporel ? Ne serait-ce pas nuisible pour notre vie spirituelle ?

Chers frères et soeurs, si nos yeux sont constamment sur ce qui est au loin, comment pourrions nous voir les obstacles qui se dressent immédiatement devant nous ? Ne risquons-nous pas de trébucher ? Si notre esprit est constamment dans le futur, comment pourrions-nous voir les merveilles dont Dieu nous comble dans le présent ? Voilà un objectif de vie, un exercice quotidien que nous devons entreprendre au plus tôt : «se concentrer sur aujourd’hui et se réjouir de la présence du Christ!«. Si nous y arrivons, nous verrons jaillir dans notre vie les miracles du Seigneur. Car les bénédictions de Dieu ne sont pas à amasser… Ne l’oublions jamais ! Elles sont déjà là mais ne coulent que dans le moment présent car «à chaque jour suffit sa peine» !

Bonne méditation.

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