3 Janvier : Je suis celui qui porte tes fardeaux (Méditation)

Chaque homme est appelé à affronter des afflictions à chaque instant de son passage en ce monde. C’est ainsi que dès les tous premiers instants de sa vie sur cette terre, un nouveau-né doit d’abord pleurer pour dégager ses voies respirations et activer son souffle de vie ! Néanmoins, ces pleurs qui pourtant le font souffrir, ne sont-ils pas pour son bien ? Nous vivons sur une terre marquée par le mal et le péché et donc la quasi-totalité des circonstances qui se présentent à nous comporte une part de tentations pour éprouver notre foi. Le simple fait d’être déjà incarné dans ce corps matériel est une source de difficulté pour nous, car malgré sa nécessité absolue, il est assez lourd pour notre esprit ! Le Christ nous prévient (Jean XVI. 33b) : «Vous aurez des tribulations dans le monde«. Mais juste après, il nous rassure : «mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.» (Jean XVI. 33c). Alors que veut-il dire par cette dernière parole ?

La victoire du Christ sur le mal et la mort est une victoire spirituelle totale. Elle signifie que le Seigneur, ayant vécu les tentations comme nous, a dévisagé le mal et l’a combattu jusque dans les profondeurs de son existence. Le Christ est descendu dans les enfers pour élucider les ruses et les tromperies du Malin afin de le combattre. Voilà en quoi sa mission sur terre prend tout son sens. Mais il ne s’agit pas, ici, d’une victoire par la force physique. Il est, en effet, écrit : «Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées» (Zacharie IV. 6). Le Sauveur, s’étant rabaissé, s’est laissé humilié par des hommes habités par l’égo et le mal afin vaincre le monde par son Amour. Ayant donc uni son Divin Humain à son Divin Spirituel, Dieu établit son règne sur la matière !

Voilà pourquoi Lui-seul détient le secret de la victoire sur le mal et c’est en sa compagnie que nous pouvons définitivement sortir du joug de nos péchés. Lorsque nous souffrons, il suffit donc de nous abandonner au Seigneur et de nous asseoir en sa présence. Il vient alors à notre rencontre, nous console et prend notre fardeau. C’est ainsi qu’après une méditation, on se sent transformé(e). La force de l’amour du Christ chasse la peur et le doute en nous ! L’obscurité de notre esprit est chassée par la lumière de Dieu : nous assistons donc à une démonstration de la puissance mais aussi à une transformation de notre âme. Toutefois, tout ceci ne prend place dans notre vie que si nous y croyons dans toutes les fibres de notre être : c’est la foi qui déplace les montagnes (Matthieu XVII. 20) ! C’est donc pour notre propre bonheur que le Seigneur nous rassure à chaque instant : «Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi» (Jean XVI. 33a), nous dit-il !

Chers frères et soeurs, pour vivre une vie décente et épanouie en ce monde, nous n’avons d’autre choix que d’avoir confiance en Dieu. Cela signifie que nous ne devons nullement nous accrocher aux peines et circonstances que nous vivons. Nous devons apprendre à voir en chaque situation, l’occasion de nous approcher de Dieu et nous abandonner à Lui. Le Christ nous dit : «Ne te laisse pas abattre par les problèmes et les questions encore en suspens, car je suis celui qui porte tes fardeaux!» (Sarah Young, Un moment avec Jésus, page 19). Auras-tu le courage de suivre ce conseil de ton Maître ?

Bonne méditation.

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