31 Août : Ta fragilité est un don (Méditation)

Paul de Tarse, lorsqu’il était malade, et que dans sa faiblesse, il a crié à Dieu pour être guéri, le Christ lui a répondu : « Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12, 9). Quand, dans les moments pénibles de la vie, nous nous sentons fragile et affaibli(e), Dieu nous abandonne-t-il ? Du moins, n’est-ce pas ce qui nous vient à l’esprit ? On se sent délaissé, abandonné de tous, faible et vulnérable. Et dans cet état d’apitoyement et de froideur spirituelle, on s’enfonce lentement dans la misère et la désolation, en s’éloignant de la grâce !

Mais le prophète Ésaïe nous dit : « Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue pas, il ne s’épuise pas. Son intelligence est impénétrable. Il donne force à celui qui est fatigué et il multiplie les ressources de celui qui est à bout. » (Ésaïe 40, 28-29). Tel est notre Dieu. Tel est notre Père céleste. Et le Christ confirme : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7, 11). Notre Dieu est fidèle et sa Parole est puissance pour celui qui croit en Lui (Romains 1, 16).

Chers frères et soeurs, avec une telle assurance, avons-nous besoin de nous inquiéter, même dans nos pires faiblesses ? Notre Père ne sait-il pas de quoi nous avons besoin avant même que nous ouvrions la bouche pour le Lui demander (Matthieu 6, 8) ? Le prophète Ésaïe nous assure que ceux qui comptent sur le Seigneur renouvellent constamment leur force et courent sans s’épuiser, marchent sans se fatiguer (Ésaïe 40, 31). Alors ne crois-tu pas que ta fragilité, en tant qu’être vulnérable et limité, est un don et une grâce ? Car ainsi, il suffirait de te confier à l’Éternel pour te laisser remplir de sa force et de sa puissance qui est infinie.

Alors, le mot d’ordre, c’est la confiance en Dieu. Compter sur le Christ, plutôt que de compter sur notre propre intelligence, voilà qui nous rend fort, et qui nous élève au-dessus du monde. Quand l’homme met sa foi en Dieu, que ne pourrait-il pas accomplir sur cette terre ? Les disciples de Jésus, envoyés en mission, n’avaient-ils pas témoigné que même les démons étaient soumis en son nom ? (Luc 10, 17). Et le Christ ne nous dit-il pas : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. » (Matthieu 21, 22) ?

Bien aimé dans le Seigneur, rien dans ta vie, n’est assez grand et lourd pour le Seigneur. Il est infiniment grand, notre Dieu, plus puissant que notre monde. Alors humilie-toi, abandonne-toi à Lui et proclame avec Saint-Paul : « quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10).

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