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De l’Évangile de Matthieu 25, 40 : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Du livre des Proverbes 8, 17-21 : « J’aime ceux qui m’aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent. Avec moi sont la richesse et la gloire, Les biens durables et la justice. Mon fruit est meilleur que l’or, que l’or pur, Et mon produit est préférable à l’argent. Je marche dans le chemin de la justice, Au milieu des sentiers de la droiture, Pour donner des biens à ceux qui m’aiment, Et pour remplir leurs trésors. »
L’Amour… encore l’amour, sous toutes ses formes et facettes. Le Seigneur nous instruit encore aujourd’hui sur l’amour et pourquoi ? Parce que cet état d’esprit est la réponse à toutes nos prières; c’est le remède miracle à toutes nos misères, peines et afflictions; c’est la lumière qui luit dans les ténèbres de notre cœur… l’amour c’est tout pour l’être humain !
À chaque fois que nous prions et crions à Dieu nos souffrances, nos peines, notre ras-le-bol, sa voix au plus profond de notre âme retentit et nous répète même message : « Aime-moi, aime-toi et aime ton prochain ! ». C’est tout. Rien d’autre ne compte.
La plupart des gens, lorsqu’on parle d’amour, assimilent cela à quelque chose de théorique, d’utopique et parfois de dangereux. En effet, on entend souvent dire : « l’amour rend faible et vulnérable ». Et cette mentalité conduit l’homme à durcir son cœur, à vouloir constamment garder le contrôle de sa vie et de ses « possessions » par peur des dangers potentiels qui pourraient le menacer… Il suffit de parcourir les rues de quelques unes de nos villes pour se rendre compte de la souffrance dans laquelle végète l’être humain : mines serrées, adversité et défensive, même envers des gens qu’on ne connaît pas; méchanceté et domination, brimade et torture… la liste est longue ! le mal-être règne en maître sur notre planète… Le manque d’amour n’est donc guère une fatalité mais bien une réalité de notre temps. Voilà pourquoi le Seigneur nous demande de bouger, changer, faire quelque chose pour apporter notre petite contribution essentielle à la construction de notre monde…
Toute la déchéance et la misère observée dans le monde n’a qu’une seule source : la perte de l’harmonie. A l’intérieur, l’esprit de l’homme se sépare du coeur et se lie à la matière extérieure… Un attachement qui crée une association contre-nature dont les effets seront drastiques sur l’esprit : des passions et folies de toutes sortes feront alors leur apparition dans le quotidien de l’homme; au lieu de vivre « avec » son environnement, l’homme veut « posséder » tout ce qui l’entoure… Il crée toutes sortes de lois et de règles qui le rendent esclave de la matière et par lesquelles il tente constamment d’assujetir tout ce qu’il touche ! Voilà les dangers de la science que l’homme a épousée, une science purement matérialiste et extérieure, qui ne tient aucunement compte de sa propre conscience !
Pour un monde meilleur et une vie plus épanouie, il faut retourner à l’harmonie. Pour ce faire, le travail inverse doit commencer par l’individu… Il faudra être violent envers soi-même pour regagner cette harmonie perdue (Matthieu 11, 12). Voilà pourquoi le Seigneur nous demande aujourd’hui de forcer notre esprit, l’entrainer à changer de direction : ressentir l’amour, communiquer et partager notre amour, sourire à tous ceux qui croisent notre route, toucher, embrasser, exprimer notre amour et notre bienveillance ! Ce sont de petits gestes quotidiens dont l’impact est significatif sur notre vie. Lorsque nous acceptons de prendre ce chemin, nous devenons artisan de joie et de paix, non seulement pour nous-même, mais aussi pour les autres et pour l’univers entier; nous allumons à nouveau la flamme de notre coeur pour éclairer le monde !
Dans ce silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.