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« Pour vivre constamment dans ma présence, il te faut identifier ta tendance à la révolte et y renoncer » (Sarah Young, Un moment avec Jésus, p. 385). Voilà en substance, le message du Christ pour nous en ce jour. Mais que veut signifier le Seigneur par ces mots ? Ne parait-il pas normal, pour nous humains, de venir à Jésus, quand on a le coeur plein de chagrin, pour être guéri(e) ? N’a-t-il pas dit, Lui-même, « venez à moi vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai le repos » (Matthieu 11, 28) ? Pourquoi demanderait-il maintenant qu’on renonce à nos émotions (en général) pour vivre en sa présence ?
Les raisons, à cette exhortation du Christ, sont multiples. D’abord, notre Dieu est l’Amour-Même d’où provient tout Bien. En sa présence, il n’y a et il ne peut donc y avoir aucun Mal, aucune souillure. Voilà pourquoi, autrefois, le peuple de Dieu, souillé par les péchés et les attachements aux choses de ce monde, n’avait pas accès à la présence divine. Seul le souverain sacrificateur pouvait accéder au Sanctuaire une fois par an (Hébreux 9, 6). De même, quand Moïse devait s’avancer vers le buisson ardent où se tenait le Seigneur, Celui-ci lui dit : « N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte » (Exode 3, 5). Maintenant donc que le Christ, par son sang, nous a obtenu la grâce de la présence de son Père, nous devons aussi nous débarrasser de toute négativité avant d’aller à sa rencontre. Comme on peut le voir, c’est une question de respect de la souveraineté et de la grandeur de notre Dieu. Et c’est ce qui est enseigné dans cet extrait de l’Évangile : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. » (Matthieu 5, 23-25).
L’adversaire dont parle le Christ dans ce passage, ce n’est pas le « prochain ». C’est plutôt les maux et par suite, les faux qui s’accumulent dans nos coeurs et nos pensées (rancoeur, irritation, révolte, colère, plaintes, etc.). C’est bien cela, le Diable, l’accusateur ! Car même si nous sommes en présence du Seigneur, ces maux nous ferment à sa lumière et à son amour, et nous maintiennent dans une « prison » spirituelle. On peut maintenant mieux comprendre pourquoi certaines personnes prient abondamment et crient au Seigneur sans pour autant obtenir une réponse de sa part… Car, remplis de négativités, elles s’enferment, elles-mêmes, dans les ténèbres, sans le savoir !
La deuxième raison pour laquelle le Christ nous demande de nous débarrasser des négativités, c’est que ce sont des souffrances. Et toute souffrance est une maladie. Si nous sommes malade, la première étape pour une guérison véritable consiste tout d’abord à reconnaître notre état et accepter la maladie. Car autrement, comment pourrait-on se rendre à l’évidence qu’on a besoin d’un médecin ? C’est le Christ qui guérit. C’est Lui qui panse les blessures (Osée 6, 1). Mais Il ne peut nous guérir que si, librement, nous décidons d’activer notre foi en Lui. Nous devons, en effet, reconnaître nos souffrances et désirer la guérison ! C’est la foi qui sauve (Luc 7, 50). Alors, si nous nous accrochons à nos émotions, nous ne permettons guère à Dieu de nous en débarrasser car Il respecte notre liberté ! Nous aurons beau demeurer en sa présence, rien ne se passera dans notre vie !
La troisième raison, c’est qu’en venant dans la présence du Seigneur, nous recherchons un certain calme, une paix et joie dans notre vie. Et pour cela, nous devons tout d’abord reconnaître qu’Il est capable de nous les donner. Nous devons lui faire confiance ! Mais demeurer dans nos rancoeurs, colères et révoltes montre que nous tenons encore le petit bout du baton, ce qui dénote d’un manque de confiance envers le Seigneur ! Pour bénéficier des grâces spirituelles, la soumission à l’autorité du Seigneur est capitale. Cela fait partie de l’Ordre Divin donné à toute la création. C’est ce que le Seigneur Lui-même enseigne dans l’Évangile selon Luc 17, 7-10.
Bien aimé dans le Seigneur, notre Dieu est grand. C’est Lui notre créateur. Mais Il nous sauve aussi continuellement. C’est dire donc qu’autant nous reconnaissons profondément sa souveraineté dans notre vie, autant Il y déverse ses grâces. Voilà pourquoi, Il t’invite aujourd’hui à résister, et même renoncer à tout ce qui est susceptible de troubler ton coeur. Il ne s’agit pas d’étouffer les émotions mais plutôt de les faire sortir et de les confier instamment au Seigneur. Il s’agit de tout lâcher dans les mains de Dieu. C’est cela « renoncer » ! Ainsi, tu pourras vivre libre et léger dans la simplicité de son amour !
Bonne méditation.
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