5 Décembre : Laisse ma présence réécrire ce que tu expérimentes (Méditation)

Sur cette terre de souffrances, l’homme est appelé à grandir, se perfectionner, travailler pour le royaume des cieux. Le Christ nous a prévenu que ce ne serait pas un voyage facile (Jean 16, 33). Et ce n’est pas parce qu’Il désire que nous souffrions – car Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais plutôt qu’il se convertisse (Ézechiel 18, 23; 32) – mais parce que ce monde est marqué par le péché et que nous devrons prendre part à ces afflictions pour purifier notre âme. Contrairement donc à ce que pensent certains, notre Dieu, infiniment bon et aimable, ne veut que notre bonheur. Voilà pourquoi sa Divine Providence regorge de bien d’outils pour nous aider à traverser ce désert.

La présence intemporelle est l’un de ces cadeaux gratuits que notre Père céleste nous donne pour nous accompagner. En effet, Il a déclaré au patriarche Jacob, qui dans un rêve, expérimentait cette présence : « Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t’abandonnerai pas tant que je n’aurai pas accompli ce que je dis » (Genèse 28, 15). N’est-ce pas à chacun d’entre nous qu’est adressée cette puissante parole ? Notre Dieu fidèle a-t-il déjà promis quelque chose qu’il n’a accomplie ?

Chers frères et soeurs, il urge que nous prenions véritablement conscience de notre objectif dans ce pélerinage terrestre. Paul nous dit qu’en Jésus Christ, « Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ » (Éphésiens 1, 4-5). Et au Christ de déclarer : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure » (Jean 15, 16). Si donc Dieu nous a créé et élus pour la vie éternelle, dès avant que ce monde ne fut créé,  pourquoi nous laisserait-il périr ? Pourquoi ne nous assisterait-il pas dans nos souffrances ?

Aujourd’hui, le Seigneur nous dévoile un autre aspect de sa présence : la regénerescence de nos conditions de vie. Non seulement, l’amour de Dieu nous transforme lorsque nous venons en sa présence, mais il réécrit notre histoire de vie. Les pleurs se transforment en rires, la peine en joie, les douleurs en plaisirs et les échecs en succès ! Voilà à quel point la présence de notre Dieu est puissance pour notre vie. Es-ce pour rien que le Christ nous appelle chaque jour à y entrer ?

Bonne méditation.

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