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Du livre des Psaumes 61:11 : « N’allez pas compter sur la fraude et n’aspirez pas au profit ; si vous amassez des richesses, n’y mettez pas votre cœur »
De l’Évangile de Luc 14:26 : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »
Qu’il est parfois difficile de comprendre la profondeur de la Parole de libération ! Créé libre et épanoui dans un Univers riche et prospère, l’homme est appelé à jouir pleinement de tout ce qui pourrait le rendre heureux. Voilà la promesse du Créateur : « J’ébranlerai toutes les nations; Les trésors de toutes les nations viendront, Et je remplirai de gloire cette maison, Dit l’Eternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Eternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande Que celle de la première, Dit l’Eternel des armées » (Aggée 2:7-9). En d’autres termes, le Seigneur nous appelle à profiter des biens terrestres et célestes afin de vivre heureux dans ce monde qui nous accueille. Il n’y a ni restriction ni d’obligation car son amour inconditionnel couvre tout. Il n’y a donc rien de mal à aimer l’or, l’argent, la richesse, le pouvoir, la gloire, la famille, les enfants et les parents… pour autant qu’on ne s’y attache pas !
Aimer ne veut guère dire s’attacher. L’attachement est une dépendance émotionnelle qui tisse des liens de servitude vis à vis d’une personne ou d’une chose. Ce lien fait de cette personne ou de cette chose, notre Dieu. Est-ce bon pour nous, pour notre esprit, pour notre âme ? Non. Car dans une telle dépendance affective, il n’y a ni paix, ni joie, ni tranquillité… il n’y a pas de bonheur et par conséquent, pas de vie ! Voilà pourquoi le Christ est ferme là-dessus : assumer son identité de dieu, fils ou fille de Dieu, c’est savoir mettre des limites dans ses affections; c’est savoir aimer d’un amour sain et pur. Lorsqu’on aime profondément, on ne s’attache pas car on reconnaît que l’unité n’est guère synonyme de privation de liberté; chacun être est libre et doit jouir de sa propre liberté.
Le message du Maître, en ce jour, est clair : commençons, dès à présent, à nous détacher des personnes que nous aimons. N’attendons pas qu’elles soient mortes car alors la douleur sera alors plus intense; la souffrance sera plus difficile à traverser et la peine, plus acerbe. Pour ce faire, il convient de discuter avec nos êtres aimés, leur expliquer qu’indépendamment de cet amour que nous leur portons, nous devons nous détacher d’eux afin de continuer à expérimenter notre propre être ! En outre, l’être ne peut donner que ce qu’il a. Et si nous sommes attaché à une personne au lieu de rester attaché à notre âme qui est Amour, d’où pourrions-nous puiser cet amour pour continuer à aimer inconditionnellement nos proches ?
Il convient de se rendre à l’évidence. Dépendre de quelqu’un nous expose à la perte de cette personne. Voilà comment l’univers fonctionne, rétablissant continuellement un équilibre parfait entre les énergies. D’autre part, lorsqu’on se libère soi-même et qu’on libère l’autre par le détachement, ceci ne diminue en rien l’amour. Au contraire ! En pratique, le détachement devient donc une opportunité de vivre encore plus intensément mes sentiments vis à vis de mes proches. Car il régulera mon amour et me permettra de les aimer encore plus, en les accompagnant sur leur chemin de liberté et de découverte de soi. Aujourd’hui, le Seigneur nous invite à ne pas attendre que les circonstances nous y obligent car la séparation et le détachement brutal sont plus douloureux et plus pénibles à absorber.
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.