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Du livre de Deutéronome 4, 29 : « C’est de là aussi que tu chercheras l’Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme. »
Qui n’a pas besoin de lumière ? Que peut-on faire sans lumière en ce monde ? Comment vivrions-nous si le soleil, de ses merveilleux rayons, ne nous éclairait pas chaque jour et si la lune, de sa blancheur déconcertante, ne nous tenait pas compagnie juste avant que nous n’allions rejoindre les étoiles dans nos rêves ? Qu’est-ce qui adviendrait de nous si, chaque jour, nous ne ressentions dans notre cœur que la grisaille des idées et pensées sombres destinées à nous plonger dans l’abîme ?
Et c’est à ce moment-là qu’on se réveille d’un sommeil profond, parsemé de cauchemars et d’embûches et qu’on se demande où trouver d’un peu de cette lueur bienfaisante qui serait capable de nous procurer un peu de joie et de paix… Voilà ce que c’est que chercher Dieu ! Nous devrions tous être des chercheurs de Dieu, chacun à son niveau, chaque jour à chaque instant, dans tout ce qui nous entoure et dans chaque pensée et action… Non pas parce que le Seigneur aurait besoin qu’on le cherche mais parce que c’est là l’essence du bonheur tant recherché. Lorsque sur cette montage, le Christ fut transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean (Matthieu, 17:1-13), quelle fut leur réaction ? N’étaient-ils pas prêts, émerveillés par la splendeur de cette lumière, à tout abandonner pour établir domicile en ce lieu ? Voilà pourquoi nous devons devenir des chercheurs de cette lumière. Nous abonner à elle dans la moindre de nos pensées, nous permettrait de ne jamais sombrer dans les profondeurs de nos misères et de vivre dans une dimension supérieure où les problèmes n’existeraient plus !
De quoi l’homme a-t-il besoin en ce monde pour y mener une vie joyeuse, paisible et épanouie ? Rien. Hormis, bien sûr, cette lumière qui éclaire son esprit et son âme. Mais où et comment la trouver, cette lumière ? « Connais ce qui est devant ta face et ce qui t’est caché se révèlera à toi« , dit le Christ dans l’Évangile (apocryphe) selon Thomas (Logion 5, 1). Et comme pour préciser sa pensée, Il complète au Logion 77, 2 : « Fendez du bois, je suis là ; levez la pierre, et vous me trouverez là. » Mais évidemment, pour véritablement trouver le Seigneur, il ne suffit pas d’un regard naturel… nous devons observer avec les yeux du cœur ainsi que le déclare le prophète Jérémie en ces paroles : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29, 13).
Dieu s’offre à nous dans la nature qui nous entoure. Lorsque, d’un cœur ouvert et joyeux, l’on contemple les premiers rayons du soleil par un beau matin de printemps, ne perçoit-on pas la splendeur de la béatitude qu’ils dégagent ? C’est ainsi que dans la beauté d’une fleur ou le calme d’un lac, nous pouvons voir la présence de Dieu ! Et si, d’aventure, nous n’y parvenons pas parce que nos yeux physiques ne seraient pas prêts, une autre option s’offre à nous : celle du royaume intérieur. Nous pouvons toujours sonder au plus profond de notre être, là où nous attend naturellement le Christ dans la splendeur de la lumière de l’Esprit Saint. Il suffira de fermer les yeux, calmer notre esprit, ignorer la multitude de pensées qui dansent dans notre mental et nous nous verrons face à face avec la lumière véritable, celle de l’amour, de la joie et de la béatitude divine.
Dans ce silence de ton cœur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.