27 Août : Ne viens pas à moi pour un miracle (Méditation)

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Quiconque a eu quelque expérience de vie sur cette terre peut attester que les conditions ne sont pas toujours faciles à cerner pour les humains. Un jour, c’est la joie et l’allégresse mais un autre jour, l’obscurité et les peines. Pour certains, ces conditions ne cessent de se compliquer… au point où ils cherchent en chaque chose qui croise leur chemin, un refuge et une espérance en un avenir meilleur. Alors, lorsque le Seigneur nous appelle à venir à Lui et que nous acceptons son offre, nous venons en sa présence remplis de ce désir d’aller mieux… En effet, la plupart des hommes, dans ce monde, ne se sentent pas bien en eux. Et lorsque nous prions, une bonne partie de nos intentions ne vont que dans ce sens : obtenir du Seigneur de se sentir bien. Toutefois, notre interprétation de « aller mieux » est-elle la bonne ?

Il suffit de regarder comment les frères et soeurs prient dans nos assemblés pour se rendre compte que les désirs de nos coeurs, c’est plutôt d’améliorer nos conditions de vie ici-bas. Car l’on pense que c’est ce qui contribuera à améliorer notre bien-être. Ainsi, que ce soit une guérison physique, l’argent ou encore un poste professionnel, le pouvoir, etc… nos coeurs ne tarissent pas d’affections pour les choses matérielles. Es-ce pour autant mauvais de vouloir améliorer nos conditions de vie ? Non. Vouloir de Dieu un miracle pour que nos conditions de vie soient meilleures est un bon voeux. Toutefois, les intentions dans lesquelles nous faisons ces demandes, sont assez souvent questionnables.

Même si le Christ nous dit : « Demandez et l’on vous donnera » (Matthieu 7, 7), force est de constater que nos demandes ne se soldent souvent pas en un succès. Mais pourquoi ? Saint-Jacques nous donne la réponse : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » (Jacques 4, 3). En fait, la plupart de nos demandes ne sont, en réalité pas, pour aller mieux au sens propre et profond du terme ! Assez souvent, en effet, nous voulons toutes ces choses pour améliorer notre apparence extérieure, ou notre position sociale ! Car dans notre entendement, cela nous rendra heureux. C’est ce que Jacques appelle « nos passions » car tout cela relève de l’amour propre qui est inimitié devant Dieu (Jacques 4, 4).

L’on ne peut absolument prétendre être « ami du monde » et « ami de Dieu » en même temps car ainsi notre coeur serait divisé. Quand notre Dieu nous dit que nous recevrons tout ce que nous demanderions, il y a une condition préalable : tourner nos coeurs vers Dieu et le chercher… faire de Lui notre vie. Voilà ce que le Psalmiste nous confirme : « Fais de l’Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire » (Psaume 37, 4). Et c’est aussi pourquoi, Jésus a dit à Saint-Paul : « Ma grâce te suffit » (2 Corinthiens 12, 9). Ce qu’il nous faut donc savoir, c’est que nous ne devons pas aller à Dieu avec des demandes égoïstes. Une seule demande est suffisante : l’Esprit de Lujmière. Et le Christ nous rassure : « le Père céleste donnera d’autant plus volontiers le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. » (Luc 11, 13).

Chers frères et soeurs, chercher à véritablement aller mieux, c’est ce que nous voulons tous, du fond de nos coeurs. Et c’est ce que notre Dieu veut aussi pour nous (Jean 10, 10). Néanmoins, nous cherchons ce bonheur de la mauvaise manière car nous espérons le trouver dans les choses de ce monde. Le Seigneur nous dit aujourd’hui qu’en sa présence, nous n’avons pas besoin de faire beaucoup de demandes. Tout ce qu’il désire, c’est que nous nous détendions et que nous nous reposions dans son amour et dans sa lumière.

Car ainsi, la paix et la joie rempliront nos coeurs et ses grâces se déverseront abondament en nous. C’est cela, la félicité ou le bonheur des enfants de Dieu : que tous les Anges célestes se mettent en action pour nous servir. C’est ce que Saint-Paul voulait dire par : « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28).

Dans la méditation de ce jour, le Seigneur nous rappelle qu’Il est un Dieu jaloux (Déteuronome 6, 15) et lorsque nous décidons de lui accorder notre coeur, Il le veut tout entier et non partagé entre les choses spirituelles et celles du monde.

Quand tu viens à Dieu, ne demande pas des miracles; demande que son amour remplisse ton être; demande que ton intelligence soit élevée dans sa lumière. Car si ton coeur est en Dieu, Il demeurera en toi (Jean 14, 23) et ainsi, chacune de tes actions sera un miracle !

Bonne méditation.

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Eric Vitouley

Ingénieur de formation, chrétien catholique pratiquant, musicien et directeur de chorale, je me suis toujours intéressé à la vie, à la foi et aux questions existentielles. Pour moi, l'homme est créé par un Dieu de tout amour, infiniment bon qui a su tout mettre en oeuvre pour qu'il vive dans un monde juste en créature épanouie. Il n'y a donc aucune raison, externe à l'homme, qui justifierait sa misère. L'univers regorge de tout ce dont nous avons besoin pour vivre en paix, en joie et dans un bonheur constant. Mais nous devons trouver comment entrer dans la révélation de ce trésor.
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Sarah Young

Sarah Young est née en 1946 à Nashville dans le Tennessee. Missionnaire chrétienne, elle découvre sa conversion au Christ Jésus et commence à prier en prenant des notes sur un cahier. Elle se rend vite compte qu'un dialogue se crée entre elle et le Seigneur. Son livre "Un moment avec Jésus" est un best-seller. En France Olivier Giroud, joueur de football français, déclare lire le texte du jour chaque matin.
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Jean-Claude Gianadda

Jean-Claude Gianadda, né le 8 janvier 1944, enseignant, directeur de collège à la retraite, est un auteur, compositeur et interprète français. Spécialisé dans les chants religieux, il est l'auteur de chansons chrétiennes , comme Trouver dans ma vie ta présenceChercher avec toi dans nos vies MarieLoveRêve d'un monde ou Qu'il est formidable d'aimer. Jean-Claude Gianadda chante depuis 1977. Il a enregistré une cinquantaine de disques. Ses premiers musiciens sont des accompagnateurs de qualité : les frères Lalanne (Francis qui avait quinze ans à l'époque, René et Jean-Félix). C'est en 1994 qu'il décide d'abandonner le métier d'enseignant qui lui plaisait tant pour se consacrer à cette " mission d'Église " de " Troubadour du Bon Dieu ". Pour en savoir plus, cliquer sur la photo...

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