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Que de fardeaux l’homme ne porte-t-il pas chaque jour ! Y-a-t-il déjà eu un seul jour où nous ne faisons pas face à de nouveaux défis dans notre vie ? Dans le monde, l’homme s’active à chercher sa place dans la société, à se battre pour se faire « une place au soleil ». Et qui dit bataille, dit efforts personnels mais aussi et surtout adversités.
En effet, nous vivons dans des sociétés humaines et nos conditions de vie sont faites de relations interpersonnelles : famille, collègues, ami(e)s, connaissances, étrangers, gouvernement, etc. Et chaque rencontre direct ou indirect avec une autre personne ou institution peut générer des situations problématiques : déception, colère, tristesse, … Le chemin que nous suivons quotidiennement peut être parfois très abrupt ! Et à chaque fois, des émotions négatives s’accumulent dans notre coeur, et dans notre mental sous forme de mauvaises pensées. Voilà ce que le Seigneur entend par le vocable « fardeau » !
Assez souvent, nous portons des fardeaux datant de plusieurs semaines, mois, années ou même décénies. Des offenses, colères, déceptions qui gangrènent notre coeur et entâchent notre âme. Tout ceci forme évidement ce que Éckhart Tolle nomme « le corps de souffrance » et qui nourrit constamment nos pensées et nos actions. Sous l’égide de ces fardeaux, nous ne sommes plus nous-même; nous devenons esclaves de ces choses qui assombrissent notre être et nous rendent dépendant de l’externe. Comment, en effet, pourrait-on être libre si on doit être gêné en présence d’un autre ? Comment pourrait-on être heureux si on doit passer des nuits blanches à penser aux adversités passées ? Ce sont alors des conditions atroces de vie qui sont générées car tout devient tellement obscure que rien n’est plus assez bon pour nous redonner la joie.
Et c’est dans ces moments difficiles qu’il convient de nous disposer à la voix du Père qui nous dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11, 28). En effet, le Seigneur nous parle du fond de notre coeur et sa voix retentit de l’intime de notre être, nous appelant à le rejoindre dans sa présence pour nous décharger de nos pensées négatives. Car toutes ces négativités et rancoeurs nous remplissent de ténèbres, nous refroidissent (comme si nous étions constamment en hiver !) et nous enfoncent dans l’abîme. C’est ainsi que certaines personnes vont passer tellement d’années à ruminer les vieilles rancoeurs, sans avoir la force de pardonner !
Mais aujourd’hui, le Christ nous enseigne que la force provient de la volonté de pardonner. Il ne s’agit pas de prier instamment pour que le Seigneur vienne nous délivrer. Il s’agit plutôt de « décider » de pardonner car nous avons cette faculté du libre arbitre pour le faire. Décider, c’est accepter les situations et les confier à Dieu. C’est dire « Oui je veux guérir » ! Et lorsqu’on a décidé, on peut alors tourner notre coeur vers le Christ pour que la lumière de sa présence nous éclaire et que son Amour, qui est la chaleur ultime, nous réchauffe. La joie et la paix reviennent alors dans notre maison ! Nous devenons libre ! Désormais nous avons pardonné car nous avons détourné notre attention de ces noirceurs vers ce qui est le plus important : la face de notre Seigneur.
Bien aimé dans le Seigneur, voilà le cheminement. Si dans ton coeur, tu es encore aux prises avec des rancoeurs ou de vieilles chicanes, décide aujourd’hui de t’en débarasser. En venant dans la présence du Christ, tu pourras alors les lui confier et demander qu’il te renouvelle. Plus intime tu seras avec ton Dieu, plus grande sera ta liberté !
Bonne méditation.
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