14 Décembre : Oublie les préoccupations de ce monde (Méditation)

Dans quelques jours, c’est la fête de Noël; Emmanuel, Dieu avec nous ! Mais mesurons-nous toujours la signification de ce nom ? Le Seigneur venu nous visiter dans notre vie de misère pour y déverser de sa Vie, donnée en abondance à la multitude d’âmes perdues. N’est-ce pas une grâce inédite ? Comment peut-on rêver mieux quand chaque jour, on rame à vau-l’eau, courant dans tous les sens sans véritablement savoir quoi faire ni où aller ? Oui, c’est une merveilleuse nouvelle que nos coeurs devraient commencer à célébrer car c’est la délivrance, la fin de nos souffrances !

Néanmoins, peu de gens s’intéresse réellement à cet avènement. On fête, oui, mais rien ne change vraiment dans notre existence. La grâce tant recherchée est à nos portes mais nous avons refusé d’en profiter à cause de nos mauvaises oeuvres : les mêmes problèmes, difficultés, soucis au quotidien ! Et pourtant, le Christ, Prince de la paix vient nous montrer le chemin du bonheur. Dieu, dans sa grande miséricorde, a voulu revêtir de l’Humain pour être plus proche de ses enfants et leur apprendre le chemin de sa gloire. Voilà pourquoi le Christ nous demande de quitter notre vie superficielle pour nous plonger dans les profondeurs de son amour. « Si tu vis de facon superficielle, en te concentrant uniquement sur les phénomènes visibles et changeantes, tu finiras par répéter ces paroles de Salomon : « Comble de l’inconsistance, tout n’est que fumée ! »« , nous dit-il (Sarah Young, Un moment avec Jésus, page 461).

Chers frères et soeurs, ce que le Seigneur est venu nous apporter en ce monde, ce n’est pas sa passion et sa mort sur la croix. En effet, de tout temps, Dieu a toujours été un Dieu infiniment bon et infiniment miséricordieux. Mais le cadeau gratuit que le Christ est venu nous offrir, de la part du Père, c’est sa sainte présence. Car tel le peuple élu, chacun de nous marche dans le désert aride de ce monde, sans boussole. Et comment pourrions-nous retrouver le chemin de notre patrie si Dieu ne venait à notre rescousse ?

Le Christ, c’est notre lumière, c’est notre chemin, c’est à la fois notre bouclier et notre rempart contre les souffrances de ce monde. Nul ne peut, en effet, décider de s’abandonner complètement à Jésus sans en recevoir, dès ici-bas, les fruits que sont sa paix, sa joie et son amour. Dès lors, il revient à tout un chacun de choisir ou non ce chemin de lumière. Aujourd’hui, le Seigneur nous demande donc de vivre en collaboration avec Lui. Il nous demande de nous décoller de nos soucis quotidiens pour venir à lui, seule lumière dans nos ténèbres. C’est seulement ainsi qu’il peut nous tenir par la main et aplanir le chemin devant nous.

Bonne méditation.

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