27 Décembre : Je te prépare à affronter l’inconnu (Méditation)

La « réalité » de vie de la plupart des hommes en ce monde, c’est d’être occupé à leurs activités quotidiennes. Plus on est occupé(e) à son travail et à ses affaires, plus on se sent utile. Après tout, n’est-ce pas ce qui procure le pain quotidien ? N’est-ce pas ce qui nous permet de nous réaliser, d’acquérir autant les biens matériels qu’une position sociale décente ? Mais plus on est occupé aux affaires du monde, moins on a du temps pour notre propre ressourcement spirituel. Et pourtant, notre esprit n’a-t-il pas constamment besoin d’être regénéré pour continuer le chemin ?

Les apparences sont trompeuses dans notre monde. Beaucoup de gens, en effet, pensent qu’avec tout ce qu’ils ont à faire, trouver quelques minutes pour méditer c’est du luxe. Mais plus l’esprit est aux prises avec un futur inconnu et incertain qu’il s’efforce de saisir, plus il s’échauffe et se fatigue. Car constamment dans le futur ou dans le passé, il ne trouve guère sa force qui réside dans le moment présent ! En conséquence, on se stresse beaucoup et notre esprit finit par s’épuiser. C’est là qu’on revient à la charge, appelant Dieu au secours pour se revigorer.

Mais aujourd’hui, le Christ a pour nous une meilleure solution. Au lieu de vouloir venir à Lui seulement quand nous sommes épuisé(e), Il nous demande de marcher avec Lui. Car alors, notre esprit sera constamment détendu et c’est Lui-même qui nous conduira sur les sentiers du monde. C’est vrai qu’en sa compagnie, nous serons soumis à son joug mais Il nous rassure : « mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu XI. 30). Par ces paroles, le Seigneur nous fait comprendre qu’il ne nous exige rien, outre mesure. Tout ce qu’il nous demande, c’est l’abandon à sa divine providence. Après tout, que pourrions-nous faire sans son aide ? N’est-il pas le cep et nous, les sarmants (Jean XV. 5) ?

Chers frères et soeurs, lorsqu’on voit souvent quelqu’un passer le clair de son temps à méditer, on a tendance à le qualifier de paresseux. Pourtant, il a un avantage certain sur les autres : son intuition qui est la lumière de Dieu dans son coeur. L’avenir n’a plus de secret pour lui car il marche dans la lumière véritable. Sa productivité s’en trouve tellement améliorée malgré qu’il bouge moins ! Voilà le secret que le Christ nous révèle en ce jour : plus nous sommes occupé(e) et plus nous avons besoin de la présence de Dieu ! Car, en marchant dans sa lumière, c’est son amour véritable qui débordera de notre coeur. Cet amour dans lequel nous baignons chasse la peur et le stress. Voilà comment, avec peu d’effort, le bonheur à la fois matériel et spirituel remplit notre vie car alors toutes choses concourent à notre bien (Romains VIII. 28) !

Bonne méditation.

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