3 Septembre : Ne reste pas figé(e) sur les réalités secondaires (Méditation)

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En visite chez Marthe qui s’affairait aux nombreuses tâches pour le recevoir, Jésus nous enseigne l’un des plus grands arcanes de la vie spirituelle : la présence ou encore la vie en pleine conscience. En effet, pendant que Marthe s’agitait dans tous les sens pour un service impéccable afin d’honorer son hôte, sa soeur Marie s’était confortablement installée aux pieds du Christ et l’écoutait avec attention (Luc 10, 39-42). Voilà l’essentiel, la seule chose nécessaire dans notre vie : chercher la présence de Dieu.

En réalité, Marthe était également à l’oeuvre. Et ce qu’elle faisait n’était pas inutile non plus. Le Christ savait qu’il faille bien que quelqu’un prépare la table pour qu’il y ait à manger. Mais pour le Seigneur, ce n’était pas l’essentiel. C’était une chose secondaire, dont les bénéfices sont insignifiantes comparativement à celle qu’a choisie sa soeur Marie. Par ces paroles, Dieu vient confirmer cette exhortation : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6, 33). En effet, à quoi bon toujours nous enfoncer dans cette recherche effrénée du bien matériel, appelé à disparaître du jour au lendemain ? A quoi bon mettre toute notre énergie dans ces choses éphémères, apparentes et irréelles, qui attirent illusoirement nos sens corporelles ?

Le Seigneur nous dit : « Arrêtez et sachez que je suis Dieu ! Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » (Psaume 46, 11). Nous devons mettre du calme et de l’ordre dans notre vie car notre Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais un Dieu de l’ordre et de la paix (1 Corinthiens 14, 33). Si la grâce de Dieu nous suffit, que chercherions-nous encore à courir d’après les choses futiles de ce monde, au risque de perdre cette grâce ? Lorsque nous nous agitons, notre être sort du calme du ciel en nous, pour affronter les tempêtes extérieures et s’épuise. Mais es-ce ce dont nous avons besoin ?

Dans cette ère de communication instantanée et de pressions venant de toutes parts, Dieu nous appelle à une prise de conscience radicale. Il nous invite à être artisan de notre propre salut : Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Cette vie terrestre aussi courte et insignifiante vaut-elle la peine d’être préférée à celle du ciel ? Le roi David déclare : « Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. » (Psaume 39, 5). Et il poursuit aussitôt : « l’homme se promène comme une ombre, Il s’agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera. » (Psaume 39, 6).

Comme Marthe, nombreuses sont les personnes qui s’agitent pour des choses leur paraissant utiles, mais qui pourtant sont vaines. En effet, chercher premièrement le royaume des cieux, c’est fixer notre attention sur le coeur ! Car toute notre vie, terrestre et céleste vient de là. Le coeur, c’est l’essentiel et c’est même le vital car c’est lieu de l’amour, le vrai temple de l’Esprit Saint ! Nous devons donc apprendre à le débarrasser des choses futiles de ce monde, pour le remplir de la présence constante et permanente de Dieu. C’est seulement ainsi que nos pensées seront constamment renouvelées par le Saint-Esprit et que le bonheur s’installera dans notre vie.

Bonne méditation.

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Auteurs

Eric Vitouley

Ingénieur de formation, chrétien catholique pratiquant, musicien et directeur de chorale, je me suis toujours intéressé à la vie, à la foi et aux questions existentielles. Pour moi, l'homme est créé par un Dieu de tout amour, infiniment bon qui a su tout mettre en oeuvre pour qu'il vive dans un monde juste en créature épanouie. Il n'y a donc aucune raison, externe à l'homme, qui justifierait sa misère. L'univers regorge de tout ce dont nous avons besoin pour vivre en paix, en joie et dans un bonheur constant. Mais nous devons trouver comment entrer dans la révélation de ce trésor.
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Co-Auteurs

Sarah Young

Sarah Young est née en 1946 à Nashville dans le Tennessee. Missionnaire chrétienne, elle découvre sa conversion au Christ Jésus et commence à prier en prenant des notes sur un cahier. Elle se rend vite compte qu'un dialogue se crée entre elle et le Seigneur. Son livre "Un moment avec Jésus" est un best-seller. En France Olivier Giroud, joueur de football français, déclare lire le texte du jour chaque matin.
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Artistes

Serge Gnakalé

En Côte d’Ivoire, Serges Gnakalé fait partie des auteurs et compositeurs les plus prolixes de la musique chrétienne. Maître de chœur et compositeurs de nombreuses chorales, ce chanteur célèbre, cette année, ses 33 ans de carrière musicale. À 51 ans dont 33 au service de chorales catholiques, Serge Sahuié Gnakalé compte un peu plus de 500 compositions qu’il a mis sur partition. « C’est le Seigneur qui m’a appelé à sa louange, et pour moi le chantre est une personne consacrée », confie-t-il avec sourire. En 2006 quand j’ai arrêté de faire le décompte j’étais à 1 000 compositions. J’ai pu mettre un peu plus de 500 sur partition électronique. Désormais j’attends de les mettre sur CD avant de donner les partitions. » Titulaire du diplôme de fin de premier cycle du Conservatoire national de musiques d’Abidjan. Serge Gnakalé est chantre, mais également formateur de chantres et de maîtres de chœurs. L’artiste est par ailleurs infographe et a travaillé pour le site Internet de la présidence ivoirienne. Célèbre pour ses chants exécutés en bété sa langue maternelle parlée dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, Serge Gnakalé est issu d’une famille catholique. Ce sont ses parents qui le font baptiser bébé en 1968 à Gagnoa (ouest) et lui transmettent la foi catholique.

Maître de chœur

C’est dans cette ville que Serge passe son enfance en vivant sa passion pour la musique. Même s’il chantait et composait des chansons depuis son enfance, c’est en 1984 que débute son aventure avec la chorale. « J’ai été invité à la chorale par le père Achille Dackouri alors maître de chœur et grand séminariste à participer en tant que ténor au concours national Vacances culture dans la discipline chorale, explique-t-il. J’ai dû également mettre à l’ouvrage mon talent de compositeur parce qu’on devait chanter inédit et non religieux. » Pendant trois ans, il participe avec cette chorale à ce concours national où en 1986 et 1987, il est finaliste et se classe deuxième. Après cette expérience, Serge intègre la chorale des jeunes de la paroisse Sainte-Marie-de-Babré, le quartier de Gagnoa où il vivait avec sa famille. Mais au bout de deux ans dans cette chorale, il reçoit une proposition de ses amis de la cathédrale Sainte-Anne de Gagnoa avec lesquelles il participait à Vacances culture. Ceux-ci lui demandent de venir remplacer le maître de chœur, un grand séminariste, qui doit partir. « Ça a été une autre étape importante dans ma carrière car là les choses devenaient sérieuses vu que celui que je venais remplacer avait une grande expérience, commente-t-il. Mais grâce au Seigneur les compositions se sont faites plus claires. »

Albums

À la tête de cette chorale, il compose de nombreux chants dont les plus célèbres sont entre-autres « Fouégnon » un chant d’offertoire exécuté en bété (sa langue maternelle), « par ton corps et par ton sang », « je crie vers toi mon Dieu ». C’est avec cette chorale qu’il enregistre en 1991 un premier album. Arrivé à Abidjan, il sera également choisi, entre 1991 et 2004, comme maître de chœur simultanément à la paroisse Saint-Jean de Cocody et du groupe musical Les Voix de l’Amour. Avec ce groupe musical, il enregistre 4 albums dont il est le principal auteur-compositeur : « guéris ce pays » en 1992, « à qui irions-nous ? » en 1994, « allez proclamer » en 1996 et « rendez grâce » en 1999. À partir de 2004, Serge Gnakalé met sur pied son propre groupe musical « Le chœur louange éternelle ». Il en est à son 4e album personnel avec ce groupe. Avec son dernier album « crie de joie » sorti fin 2018, Serge Gnakalé sillonne les paroisses ivoiriennes pour célébrer ses 33 ans au service de la louange.

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