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Du livre des Psaumes 34:20 : « Beaucoup de malheurs atteignent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours. »
Chaque jour, l’homme doit faire face à de nouvelles situations, de nouvelles réalités. Chaque jour, de nouvelles expériences, tentations, tribulations doivent se présenter à l’homme afin d’éprouver sa foi, tester son niveau de conscience et allumer en lui le feu de l’amour qu’il a pour lui-même et pour tout ce qui l’entoure. « A chaque jour suffit sa peine« , dit le Seigneur (Matthieu 6:34). Et lorsque ces circonstances sont pénibles, l’homme les qualifie de malheur… mais est-ce un bon qualificatif ? Si ces situations « malencontreuses » sont malheureuses, pourquoi le Christ nous demanderait-il d’aimer nos ennemis, de prier pour ceux qui nous font du mal (Matthieu 5:44) ? Y-as-tu déjà réfléchi ? Sans le feu, l’or peut-il être éprouvé ? Et s’il ne l’est pas, comment peut-on voir sa pureté ?
Notre seul et unique but en ce monde, c’est d’apprendre à grandir; grandir dans la foi; grandir en esprit; grandir en conscience ! Mais si nous n’avons rien pour nous confronter, comment pourrions-nous expérimenter ce que nous sommes, afin de faire des choix judicieux bons pour nous-mêmes et pour les autres ? La croissance spirituelle est un travail de chaque instant et ce n’est que par les expériences, autant agréables que désagréables que nous pourrons y parvenir. Ce que nous pouvons appeler « malheur » n’est donc que le feu qui éprouve notre foi afin de la faire encore grandir ! Mais là encore, faudrait-il comprendre cet état de choses et adopter les comportements adéquats afin de ne pas gâcher ces occasions uniques de réjouir notre âme…
« J’estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous.« , dit Saint-Paul apôtre dans son épître aux Romains 8:18. Voilà la parole d’une conscience éclairée. « Après la pluie, c’est le beau temps« , dit le proverbe. Mais je ne peux ressentir et vivre pleinement le beau temps que si j’ai su vivre pleinement le moment de pluie ! Voilà la recette. D’où l’importance de travailler encore et encore, sa sensibilité. Certes, cela fait indéniablement mal de devoir ressentir et supporter la douleur de la souffrance. Mais il convient de comprendre que c’est la seule et unique facon de l’expier. Conjurer la souffrance, dissiper la douleur et remplacer tout ceci par la joie de la gloire et de la victoire, c’est avoir la capacité de faire face à ce qui arrive ici et maintenant !
Même si nous pensons souvent en être assez loin, le royaume des cieux, cet espace de bonheur et de félicité éternelle est à portée de main. Il suffit juste de prendre conscience et de se convertir pour entrer dans cette dimension. Se convertir, c’est ramolir son coeur; c’est apprendre à ressentir, le plus possible, les choses afin de garantir l’état de grâce de son esprit ! Car à force de refouler ses émotions sous l’effet de la peur, on finit par s’identifier complètement à cet être fugitif, malicieux, rusé et astucieux, différent de ce qu’on est en réalité, et qui s’empare de notre vie pour la plonger dans l’abîme. Est-ce vraiment ce que tu veux ?
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.