Report
Évaluations
User Score
3 notationsNoter Ceci
Descriptions:
Du livre de l’Exode 16.7 : « Et, au matin, vous verrez la gloire de l’Éternel, parce qu’il a entendu vos murmures contre l’Éternel; car que sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous ? »
Le peuple d’Israël murmura, encore une fois, contre son Dieu…
Le peuple d’Israël murmura contre le serviteur de Dieu, Moïse, instrument par lequel il fut sorti de l’esclavage…
Le peuple d’Israël avait faim et pensait être victime… de supercherie, de trahison, du « mauvais choix » fait par l’Éternel et son serviteur Moïse…
Que de fois, en effet, murmurons-nous dans notre vie ! Que de fois nous laissons-nous envahir par des pensées de victimisation : on se sent incapable, ce qui arrive est inadmissible, c’est la faute de l’autre, de son mauvais choix pour nous, c’est la faute de la vie… Mais est-ce vraiment le cas ? « Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très Haut que viennent Les maux et les biens ? Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés« , écrit le prophète Jérémie dans le livre des lamentations (chap 3, 37-38). Nous devons savoir que cette belle promesse du Christ dans l’évangile de Matthieu 7, 7 – demandez et vous recevrez – consacre également la volonté de Dieu de nous responsabiliser… donner à l’homme TOUT ce que son coeur désire… même si ce sont des choses moins agréables pour lui ! Évidemment, cette réalité est plus difficile à saisir pour l’être humain…
Lorsqu’un enfant se plaint, quand il pleure, c’est pour attirer de l’attention; il prend conscience de sa situation (peut-être est-il tombé… ou taquiné par un autre enfant) et pense que ce qui arrive n’est pas de sa faute et que l’objet de ses frustrations devrait être blâmé; il veut réparation… Son petit esprit n’a pas encore assez d’intelligence et de sagesse pour comprendre que ce qui arrive, c’est ce qui a déjà été manifesté dans le coeur, que tout ce qui nous entoure est attiré par ce que contient notre coeur. Voilà le mécanisme de notre esprit. Et c’est ce que l’apôtre Paul exprime merveilleusement bien dans cette phrase : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8.28). Évidemment, le petit enfant ne comprend pas cela…
Mais lorsque l’enfant grandit… son esprit est-il mieux disposé à comprendre cet état de choses ? Pense-t-il différemment ? Pas toujours. Combien de fois, dans la souffrance, se rappelle-t-on que « la vie est le miroir de nos pensées » (Wayne Dyer) et que nous n’attirons que ce que notre coeur dégage, à travers nos pensées ? Saint-Paul, lui, l’a su, à un moment donné de sa vie. Il a compris que pour être heureux, pour changer de vie, il faut changer de paradigme et penser différemment : « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant.« , écrit-il dans sa première lettre à ses frères de Corinthe (chapitre 13 v. 11). Il a également compris qu’il faut accepter les situations afin d’ouvrir son intelligence à la lumière : « J’ai en effet appris à me contenter toujours de ce que j’ai. Je sais vivre dans la pauvreté aussi bien que dans l’abondance. J’ai appris à être satisfait » (Philippiens 4.11-13).
Voilà le modèle. Comme Saint-Paul, nous sommes tous appelés à nous élever dans cette réalité de la vie. Nous sommes appelé à grandir en esprit, changer de mentalité et entrer dans la dimension spirituelle de notre être pour mieux comprendre la dynamique des événements que nous attirons. Aussi absurde que cela puisse paraître, nous devons comprendre une fois pour toutes, qu’il n’existe pas de « méchants » autour de nous; il n’y a pas non plus de malchance, d’heureux ou de malheureux hasard… rien de tel ! La seule règle qui vaille, c’est que notre intérieur et notre extérieur s’équilibrent constamment : celui qui a de la violence dans le coeur va attirer de la violence; celui qui est déjà irrité va attirer de l’agressivité…
Ce qui sort du coeur souille l’homme, et souille sa vie (Matthieu 15.11-20). C’est désagréable de devoir supporter les conséquences de cette mauvaise énergie du coeur ! Mais on peut changer. Par le libre arbitre, nous sommes maîtres de notre destin. Nous pouvons décider de tout ce qui nous arrive. Oui mais comment, me demanderiez vous… Le Christ, lui-même, nous en donne le secret : « Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net » (Matthieu 23.26). Car tant que nous allons continuer de jouer à la victime, les situations malencontreuses continueront de croiser nos chemins puisque notre coeur continuera à dégager la même énergie qui les attire. Peu importe combien de fois nous blâmons les autres ou la Vie, cela ne changera rien ! Mais est-ce ce que nous voulons ? En fin de compte, ne désirons-nous pas tous une vie calme, paisible, heureuse ?
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.