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Il nous arrive, bien des fois, d’observer ce qui se passe autour de nous, et de comparer nos propres conditions de vie à celles des autres. Un voisin qui habite sa propre maison alors que nous sommes encore en location; ou encore, quelqu’un dans une jolie voiture que nous envions; ou encore une position sociale que nous convoitons. Alors nous commencons à nous apitoyer sur notre sort et à récriminer contre Dieu. Mais n’est-ce pas plutôt une question de point de vue ou de perspective ?
En effet, comment pourrait-on mesurer le bonheur de quelqu’un par le biais de ses conditions de vie ? Le roi David, un des plus grands de la Bible, ne dit-il pas : « Tu mets dans mon coeur plus de joie qu’ils n’en ont quand abondent leur froment et leur moût. » (Psaume 4, 7) ? David compare la joie du Seigneur à celle du monde. Quand bien-même les hommes seraient comblés de richesses matérielles, la joie qu’ils ressentiraient ne peut égaler celle que le Seigneur met dans le coeur de ses enfants ! Qu’il n’y ait pas de commune mesure entre les biens du ciel et ceux de la terre, c’est ce que le Christ lui même confirme par ces paroles : « Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. » (Matthieu 6, 29).
Le bonheur ou la joie de vivre ne se mesure pas à l’apparence. C’est un état de vie qui consiste à être constamment dans la paix et dans la joie, indépendamment des conditions externes. Si donc une voiture luxueuse me donne de la joie, qu’adviendrait-il lorsqu’elle ne serait plus là ? Si je trouve ma joie dans mon époux/épouse ou dans mes enfants, que deviendrais-je s’il leur arrive quelque malheur ? Et si c’est ma maison qui constitue la pierre angulaire de mon bonheur, ne serais-je pas éffondré lorsqu’elle sera dévastée par un tremblement de terre ?
Chers frères et soeurs, c’est important de changer notre perception des choses de la vie. Dans le matériel, en effet, il n’y a point de vie et donc personne ne peut trouver une joie véritable à posséder de l’or, de l’argent ou du pouvoir. Comme le dit Qohelet dans le livre de l’Écclésiaste, tout cela n’est que vanité ! (Écclésiaste 1, 2). Au contraire, le Christ nous atteste que notre joie ne sera complète que dans la mesure où Lui demeure en nous (Jean 15, 11). Voilà pourquoi Il nous exhorte à demander toutes choses en son nom (Jean 16, 24). En d’autres termes, il s’agit de nous appuyer sur Lui pour que notre vie rayonne de la lumière de son Esprit.
Changer de perspective, c’est changer notre facon de voir, de penser et d’agir. En un mot, c’est convertir notre coeur afin de le tourner vers le Seigneur qui est la seule source de vie. Car, lorsqu’on y réfléchit bien, comment pouvoir se passer de Celui par qui nous avons la vie, le mouvement et l’être (Actes 17, 28) ? Quiconque pense honnêtement, peut se rendre compte que dans certaines situations, nous sommes tellement préoccupés que nous passons aisément à côté de la solution, juste devant notre nez. Alors qu’il faille simplement accepter la situation, laisser nos pensées renouvelées par notre abandon à l’Esprit Saint, pour être éclairé !
Aujourd’hui, le Seigneur nous demande encore une fois de reconnaître que nous sommes des êtres faibles et limités, qui ont besoin d’être éclairés pour marcher en ce monde de ténèbres. Reconnaître notre dépendance en Dieu, c’est subordonner et conjoindre notre volonté à la Sienne afin de Lui permettre d’agir pleinement en nous. En effet, qui ne rêve pas de vivre, en ce monde, une aventure excitente digne d’un conte de fée ? C’est possible. Mais seulement si nous fixons nos regards sur le Seigneur !
Bonne méditation.
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