12 Avril : Me faire confiance est un choix (Méditation)

Le livre de l’Exode met en lumière l’histoire des Israélites dans le désert, après avoir quitté l’Égypte. D’abord la traversée de la mer rouge à pied sec (Exode 14.15-31), ensuite l’eau amère changée en eau douce pour étancher leur soif (Exode 15.22-25) et la manne tombée du ciel pour les nourir (Exode 16.9-25), le Seigneur n’a jamais cessé de combler son peuple de miracles, quand il était dans le besoin. En ces moments-là, le peuple crut en Lui et lui rendait grâce. Mais cet état de reconnaissance ne durait jamais car rapidement, les plaintes, lamentations et récriminations prenaient le dessus et réduisait cette confiance à néant.

Il en va de même pour chacun de nous, aujourd’hui. A la recherche de miracles, nous parcourons les églises et les assemblées de prière. Et lorsque tout va bien et que le Seigneur comble notre vie de ses bénédictions, nous percevons sa lumière et cela nous réjouit. Dans cette attitude de reconnaissance, nous pouvons rendre grâce. Mais lorsque les choses vont moins bien, dans les périodes troubles de notre vie, notre confiance en Dieu est ébranlée. Elle est submergée par la « réalité » du moment, les soucis, les inquiétudes, les peurs et autres négativités. C’est alors que s’offre à nous ce choix subtile : devrais-je continuer à croire en un Dieu (dont je ne percois pas les oeuvres en ce moment, même s’Il m’a déjà béni par le passé), ou alors m’accrocher aux problèmes, pour tenter d’y trouver une solution par mes propres moyens ?

C’est un choix que nous opérons constamment, de manière tacite, à chaque instant de notre vie. Sur quoi dois-je fixer mon attention ? La circonstance du moment (assez rude la plupart du temps) ou la reconnaissance à Dieu pour son amour infini et inconditionnel… Souvent, nous nous penchons facilement du côté des problèmes sans même savoir que nous venons de faire un choix. Dans nos lamentations et apitoiements, on se dit qu’on n’a pas le choix et que c’est la circonstance qui nous y oblige. Mais n’est-ce pas là une conclusion un peu trop hâtive ? Notre libre arbitre est le garant de nos choix. Peu importe la situation, nous pouvons donc choisir la joie (au lieu de l’amertume), la confiance en Dieu (au lieu de la peur), la vie (au lieu de la mort)…

Voilà ce à quoi le Seigneur nous convie en ce jour. Chercher Dieu, rester sur le chemin de la lumière, constamment demeurer dans la présence, cela nous permettra de faire toujours le bon choix.

Bonne méditation.

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