7 Avril : Je suis le potier, tu es l’argile (Méditation)

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Une bonne façon de méditer la passion du Christ et sa rédemption, c’est de voir à travers toutes les souffrances qu’il a endurées, le modèle de vie que nous sommes appelé(e) à mener sur terre. A l’instar du peuple juif (de l’époque de Jésus), nous percevons assez souvent le passage de notre Rédempteur comme celui d’un Messie dont le rôle serait de venir nous délivrer de toute tribulation ici-bas. Et pourtant, Il nous dit : «Dans le monde, vous allez souffrir, mais prenez courage car j’ai vaincu le monde…» (Jean 16.33). En lisant ce passage, on peut être décontenancé(e)… car la mechanceté est presque sans limite sur cette terre d’accueil et quand on annonce la venue d’un Messie, l’espoir est grand ! Comment comprendre que Celui qui a le pouvoir de demander douze légions d’anges à son Père pour le protéger de la méchanceté des hommes, refuse de le faire (Matthieu 26.53) ? Un peu comme les deux disciples sur le chemin d’Émmaüs, après la résurrection, on pourrait dire : «Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël…» (Luc 24.21).

Mais le Christ n’est pas venu pour montrer sa force et sa puissance sur le monde naturel. Il n’en a nullement besoin car par nature, Il est la Puissance même. Son passage s’inscrit justement dans ce symbolisme de la représentativité de ce qu’est notre existence sur terre. En effet, si nous sommes ici, c’est pour expier nos péchés, réparer nos imperfections et nous améliorer intellectuellement, moralement et spirituellement à travers un ensemble d’expériences spirituelles. Tout ceci induit donc forcément une bonne dose d’épreuves que nous devons traverser et c’est pourquoi le Christ est ferme sur cela : vous allez devoir souffrir. Mais en même temps, il nous rassure : ces souffrances ne sont pas vaines car elles sont pour nous le chemin inévitable vers la lumière. Les légères afflictions ne sont-elles pas pour nous un poids éternel de gloire (2 Corinthiens 4.17) ? Et puis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, comment pourrait-il germer, fleurir et porter du fruit (Jean 12.24) ?

Tout ce qui nous arrive dans cette existence s’inscrit parfaitement dans le dessein de Dieu pour chacun de nous : «moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne» (Jean 15.16). Si nous voulons goûter à la véritable vie, celle d’où jaillit le miel et le lait, nous n’avons pas le choix que nous laisser mourir à nos mauvais penchants. C’est donc par toutes ces circonstances difficiles que nous devons franchir, que Dieu nous mallée afin de faire de nous des êtres parfaits capables de produire de bons fruits ! Alors si l’on comprend ainsi la volonté de Dieu, pourquoi chercher à fuir les tribulations ? Pourquoi ne pas simplement voir, à travers chaque instant, la main de Dieu qui nous conduit sur les sentiers de la vie éternelle ?

Chers frères et soeurs, l’oeuvre du Seigneur en chacun de nous est concrète et palpable. Mais elle n’outrepasse jamais notre propre volonté. Voilà pourquoi le Christ nous invite aujourd’hui à comprendre le bien-fondé de son appel : «viens à moi, abandonne ta vie entre mes mains et je la faconnerai à ma manière; ainsi tu porteras du bon fruit«, nous dit-il. Tout le secret de notre bonheur réside dans cet appel insistant du Seigneur. Et même si nous y résistons toujours, notre Dieu est patient; il ne démord pas. Il nous aime tellement que ses bras sont toujours grands ouverts, prêts à accueillir l’enfant prodigue que nous deviendrons, dès que nous aurons décidé de revenir à la source ! Alors, pour notre propre bonheur, ne laissons pas trainer les choses. Levons-nous maintenant et choisissons la vie, la joie, la paix et le bonheur. Accueillir la vie, c’est accepter tout ce que Dieu met sur notre chemin, percevoir positivement son action en nous et cheminer avec lui, en lui confiant nos doutes et nos peurs. C’est ainsi qu’il pourra rééduquer notre esprit dans son amour et dans sa lumière.

Bonne méditation.

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Auteurs

Eric Vitouley

Ingénieur de formation, chrétien catholique pratiquant, musicien et directeur de chorale, je me suis toujours intéressé à la vie, à la foi et aux questions existentielles. Pour moi, l'homme est créé par un Dieu de tout amour, infiniment bon qui a su tout mettre en oeuvre pour qu'il vive dans un monde juste en créature épanouie. Il n'y a donc aucune raison, externe à l'homme, qui justifierait sa misère. L'univers regorge de tout ce dont nous avons besoin pour vivre en paix, en joie et dans un bonheur constant. Mais nous devons trouver comment entrer dans la révélation de ce trésor.
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Co-Auteurs

Sarah Young

Sarah Young est née en 1946 à Nashville dans le Tennessee. Missionnaire chrétienne, elle découvre sa conversion au Christ Jésus et commence à prier en prenant des notes sur un cahier. Elle se rend vite compte qu'un dialogue se crée entre elle et le Seigneur. Son livre "Un moment avec Jésus" est un best-seller. En France Olivier Giroud, joueur de football français, déclare lire le texte du jour chaque matin.
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Artistes

Jean-Claude Gianadda

Jean-Claude Gianadda, né le 8 janvier 1944, enseignant, directeur de collège à la retraite, est un auteur, compositeur et interprète français. Spécialisé dans les chants religieux, il est l'auteur de chansons chrétiennes , comme Trouver dans ma vie ta présenceChercher avec toi dans nos vies MarieLoveRêve d'un monde ou Qu'il est formidable d'aimer. Jean-Claude Gianadda chante depuis 1977. Il a enregistré une cinquantaine de disques. Ses premiers musiciens sont des accompagnateurs de qualité : les frères Lalanne (Francis qui avait quinze ans à l'époque, René et Jean-Félix). C'est en 1994 qu'il décide d'abandonner le métier d'enseignant qui lui plaisait tant pour se consacrer à cette " mission d'Église " de " Troubadour du Bon Dieu ". Pour en savoir plus, cliquer sur la photo...

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