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Dieu nous a-t-il créés dans un but ? Si oui, quel est-il ? Comment savoir ce que nous devons faire… Ou encore si ce que nous faisons est dans le droit chemin ?
Dans le livre des Proverbes, il est écrit : « Les desseins dans le coeur de l’homme sont des eaux profondes, Mais l’homme intelligent sait y puiser. » (Proverbes 20, 5). Cette Parole nous apprend que le Seigneur, en nous envoyant dans ce monde, a inscrit dans nos coeurs la feuille de route. Et que c’est en élevant notre intelligence dans sa lumière, que nous pourrons découvrir comment et sur quel chemin marcher. La vie intérieure, éclairée par la Lumière de l’Esprit Saint, est donc sans nul doute ces eaux profondes dans lesquelles nous devons puiser la sagesse divine. Ainsi, si nous prenons conscience que c’est le Seigneur qui nous envoie, nous pourrions confirmer, comme le Christ, que c’est Sa Volonté Divine qui sera faite dans notre vie (Jean 6, 38).
C’est donc pour décoder cette Volonté de Dieu que Saint-Paul nous donne des conseils tous azimuts : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. » (Colossiens 3:23-24); ou encore : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8:28). Et pour renchérir : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2:10).
Bien aimés dans le Seigneur, il est donc évident que nous ne venons pas en ce monde pour faire notre propre volonté mais celle de Celui qui nous y a conduit. Tout ce que nous faisons pour notre amour propre nous éloigne de ce but. Car la parole nous le précise : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée […] Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22, 37-39). Dans toute chose, nous sommes donc appelés à aimer le Seigneur et à faire oeuvre de charité. Mais voilà que l’homme a perdu le chemin en s’en remettant à la matière. De l’innocence de l’enfance à l’âge d’or, l’homme ne cesse de s’attacher à la matière. On s’attache à tout en ce monde : or, argent, bien matériels, pouvoir et même les êtres humains proches que nous aimons plus que tout.
Aujourd’hui, le Christ nous appelle à la raison. Il nous rappelle que notre mission n’est pas de s’attacher à quoi que ce soit sur cette terre. Car lorsque nous mettons l’amour de nos parents, époux/épouse ou enfants au-dessus de l’amour de Dieu, nous faisons de l’idolâtrie. Nous développons ainsi un attachement qui nous détourne du Vrai. Voilà pourquoi le Christ est ferme en ses propos : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; » (Matthieu 10, 37). Ou encore dans ce passage : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14, 26). Les hommes trouvent, assez souvent, que ce sont là des propos « exagérés » car les coeurs sont remplis de ténèbres. Et ce, parce que nous avons littéralement « perdu le nord » dans nos vies, errant ca et là à la recherche du chemin… tout en refusant de suivre Celui qui est le véritable Chemin !
Dans cette méditation, nous sommes donc appelés à une prise de conscience radicale. Il convient, en effet, de garder à coeur que notre pélérinage ici-bas n’a qu’un seul but : retourner dans notre ciel patrie avec un coeur rempli des Biens de l’Amour. Et donc tout ce que nous rencontrons dans cette vie terrestre n’est pas une fin mais plutôt un moyen pour nous aider à y parvenir. Malheureusement, bien de gens ne parviennent pas à comprendre cet enjeu et se livrent à un attachement excessif, les uns aux parents, les autres à leurs enfants ou époux ou épouses. A l’instar de nos devanciers dans la foi : Abraham qui s’est détaché de son fils unique Isaac, Paul de Tarse qui a tout sacrifié pour Jésus et la Vierge Marie qui s’est complètement détachée de son fils Jésus au point de devoir accepter que son coeur soit transpercé par le glaive de ses souffrances, chacun de nous doit apprendre à se déposséder du monde.
Il ne s’agit pas, à proprement parler, de haïr nos proches mais plutôt de les aimer de l’amour de Dieu et non de celui du monde. Car aimer Dieu plus que tout, c’est aimer nos proches d’un amour qui donne vie. Le Christ nous rappelle donc, en ce jour, que nous devons apprendre à lui confier tout, y compris nos bien-aimés. Ainsi débarrassés, nous pourrons tenir sa main en toute liberté et rester fixés sur le sprint final.
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