7 Février : Mes grâces t’accompagnent chaque jour (Méditation)

Notre passage sur la terre est un pélerinage en montagne russes : des hauts et des bas; tantôt une belle journée, paisible, tranquille ou joyeuse et illuminée; tantôt une plus maussade ou parsemée de soucis et de douleurs. Les périodes inharmoniques plongent notre esprit dans divers troubles : l’épuisement, le stress, … Pour une vie épanouie, il convient alors de se poser la question : qu’est-ce qui nous fatigue le plus ?

Les scientifiques définissent plusieurs types de fatigue. Hormis la fatigue due au travail physique, la grande majorité des autres sont d’origine mentale ou émotionnelle. Elles concernent notre esprit, quand il se met au contact de la nature ou de la matière et suit les mouvements temporels. Lorsque nous passons le clair de notre temps dans notre Mental Externe à cogiter sur différentes situations, ou encore quand nous sommes constamment dans les émotions, tout cela nous fatigue. Et ce type de fatigue est souvent plus aigüe car c’est l’esprit qui est touché. On comprend alors la préoccupation du Seigneur quand il déclare : «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos» (Matthieu 11. 28).

Les pensées négatives, en effet, constituent une charge très significative dans le quotidien de la plupart des humains. Ce n’est nullement quelque chose dont nous devrions avoir honte, dit le Christ. Bien au contraire, chaque fatigue ressentie est un signe que notre esprit n’est pas dans sa maison, là où l’attend le Seigneur pour le regénérer ! Le carburant de notre vie, c’est l’Amour de Dieu. C’est ce qui nous donne la force de passer au travers des difficultés en ce monde. Voilà pourquoi nous devons nous ressourcer régulièrement afin de nous recharger en énergie. Mais comment, surtout en pleine activité ?

C’est en faisant une chose à la fois, un moment à la fois. Calmer nos ardeurs, cesser de nous agiter et agir dans la plus grande tranquillité. Néanmoins, c’est une attitude qui va à l’encontre de ce que prônent le monde, l’amour propre et le diable. C’est donc ici que se met en branle la plus grande faculté dont nous sommes doté(e) :  notre libre arbitre. Nous devons faire un choix : vivre en adéquation avec le monde, ou alors aller à contre-sens du monde. Car pour avoir la paix de Dieu, nous devons cesser de vouloir plaire au monde.

Soigneusement trier nos activités, habitudes, fréquentations; faire un changement complet de notre style de vie afin d’y intégrer ce dont l’esprit a besoin pour une paix durable, ce n’est guère évident. Et pour cause, nous sommes allé(e) trop loin dans les mauvais conditionnements et croyances. Toutefois, c’est un bel exercice pour se recentrer sur l’essentiel de notre vie. Lorsqu’en toute chose, nous recherchons la présence du Christ, sa grâce nous accompagne ! Nous n’avons donc plus, ni à nous presser, ni à combattre quelque ennemi, mais à accepter la vie telle qu’elle nous est donnée et nous abandonner au Seigneur !

Bonne méditation.

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