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Du livre des Proverbes 1, 23 : « Revenez pour écouter mes reproches! Je veux déverser mon Esprit sur vous, je veux vous faire connaître mes paroles. »
Du livre des Psaumes 143, 8 : « Dès le matin, fais-moi entendre ta bonté, car je me confie en toi ! Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car je me tourne vers toi ! »
Sur les bancs des écoles et universités, l’homme fait pas mal d’expériences en lien avec sa formation et ses apprentissages. En effet, pour vivre et œuvrer en ce monde, il faut apprendre les sciences de la matière. Mais ses disciplines ne sont pas toujours accessibles à tous. Pour certains, c’est bien plus facile de comprendre les mathématiques; pour d’autres, c’est plus difficile. Certains sont plus à l’aise dans les langues, dans les sciences, etc… Mais il y a, dans ce lot, quelques uns qui sont dits « intelligents »… Ceux-là comprennent quasiment tout. Ils sont des élites. Alors, la question qui vient à l’esprit est donc : quel est le problème ici ? Pourquoi tout le monde ne peut pas être un élite ? Pourquoi tout le monde ne peut pas être doté de cette capacité de tout comprendre ?
Pour les matérialistes purs, il s’agit du cerveau. Chacun naît avec cet organe qui peut être plus ou moins raffiné, ayant connu une évolution plus ou moins exemplaire qui lui permette d’avoir le volume crânien suffisant pour être un génie. Mais pour ceux qui ont connu une illumination spirituelle ou qui sont sur le chemin de la spiritualité, une telle explication est très limitée. La matière, en effet, n’est-elle pas un élément singulier dans ce vaste tout qu’est l’Univers ? La connaissance de la matière est-elle la seule qui soit et qu’on veuille avoir ? Pourquoi un homme en bonne santé, avec un cerveau bien développé, serait limité par quelque affinement de cet organe ?
Toute connaissance vient du Dieu unique, créateur du Ciel et de la Terre car Il est Amour et Sagesse. Dans le livre des Proverbes (chapitre 18 verset 15), il est écrit : « Un cœur intelligent acquiert la connaissance, et l’oreille des sages la recherche« . Cela signifie que la connaissance a tout à voir avec le cœur de l’homme car toute connaissance est d’abord et avant tout, une connaissance de soi. Lorsqu’on observe de plus près les gens qui sont dits « intelligents », force est de constater qu’ils sont souvent animés d’une certaine joie… ils sont contents de connaître et surtout de partager. Une telle joie dégage une énergie de bienveillance et de reconnaissance tout adaptée à cette dimension spirituelle de la connaissance !
Dans l’une de ses conférences sur la connaissance de soi, Georges Gurdjieff dit : « la connaissance est la propriété inaliénable de l’homme. Elle ne peut être ni plus grande, ni plus petite que lui » (Gurdjieff parle à ses élèves, Éditions du Rocher, 1995). En d’autres termes, la base de données de la connaissance universelle n’est pas en l’homme mais plutôt en Dieu. Et c’est dans la mesure où l’homme ouvre son coeur à la lumière de cette connaissance qu’il peut comprendre et apprendre. Mais que veut bien dire « ouvrir son coeur à la lumière de la connaissance » ?
Lorsqu’on explique les mathématiques à quelqu’un et qu’il affirme : « je ne peux pas comprendre cela; c’est bien trop difficile pour moi« , il vient de fermer son cœur à cette science ! Il vient de dégager une énergie qui est en disharmonie avec ce qu’on désire lui apprendre… Le cœur de l’homme est fermé par tout ce qui est susceptible de le souiller : le jugement, les résistances, les négativités, la culpabilité et les lamentations… bref tous les blocages mentaux qui nous éloignent de la lumière. Mais lorsqu’on se détache de ces choses et qu’on s’élève dans l’amour inconditionnel, le cœur devient léger; il s’ouvre à nouveau. Et alors on peut se laisser illuminer par l’Esprit de vérité et accueillir ses instructions.
Au fur et à mesure que l’homme apprend à se connaître, il apprend à connaître son âme et par ricochet, Dieu qui y est présent. La connaissance de Dieu n’est pas quelque chose d’externe à soi, qu’on apprend à l’université. C’est un cheminement intérieur qui nous mène vers ce vaste royaume, nous exposant au Soleil de Dieu dont la lumière nous guide et nous protège sur nos chemins de vie.
Alors la balle est dans le camp de tout un chacun : ouvrir ou fermer son cœur… Se confier en Dieu; s’abonner à la lumière du Ciel ou mettre toute sa confiance dans les choses de ce monde. Évidemment, on sait maintenant comment le faire. Le reste n’est qu’une simple question de volonté !
Dans le silence de ton cœur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.