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De l’Évangile selon Luc 14.26 : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.»
On entend souvent dire : « Ma vie, mon corps…» Mais ta vie t’appartient-elle ? Sais-tu d’où tu viens ? Sais-tu où tu vas ? Connais-tu par quel mécanisme ton coeur bat pour te donner la vie, tes poumons bougent pour te permettre de respirer ?
Le Christ dit, dans Jean 12.25 : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » Mais Qoèleth l’avait déjà compris quand il affirmait dans le livre de l’Écclesiaste 2.17 : « Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent.… »
Dans cette vie, nous nous attachons aux choses… aux êtres dits chers. Mais voici, ces attachements nous conduisent indéniablement à la dérive. Et au Seigneur de nous demander aujourd’hui : « Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme? » (Marc 8.35)
Quand tu n’acceptes pas les pertes de la vie, tu te mets en colère et tu te victimises… Mais qu’est-ce qui te motive pour aller plus loin ? La colère ou l’acceptation ? Dans le calme et la tranquillité de notre coeur, plongeons notre âme dans la présence du Très Haut, ouvrons-lui tout notre être pour accueillir son message de ce jour. Je t’invite à écouter !
Bonne méditation.