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Il y a quelques jours, le Seigneur nous instruisait sur les dangers de multiplier les règles. Aujourd’hui, il nous expose un exemple palpable de biais causé par l’état comateux dans lequel notre esprit est plongé à force de vouloir suivre aveuglément les règles : croire qu’il nous est impossible de devenir saint(e) ! En effet, nous pensons souvent que nous nous sommes tellement éloigné(e) de la vérité que techniquement, il serait illusoire de vouloir y retourner un jour. C’est vrai que l’interprétation continue et erronée des saintes écritures nous amène, des fois, à voir en Dieu, un législateur intrépide qui exige que dans notre vie tout soit parfait. Ainsi, si je ne respecte pas les dix commandements à la lettre ou encore la grande loi de l’amour, je ne serais pas digne du royaume des cieux… Erreur ! nous dit Jésus.
La sainteté, ce n’est pas un comportement de sainte nitouche, nous rappelle le Christ. C’est un état d’esprit, une disposition intérieure à progresser sous le couvert du manteau de notre Dieu. Certes, notre mission ici-bas c’est de travailler à la purification de notre âme. Mais sur ce chemin, nous devons nous souvenir que Dieu nous a déjà élu(e)s, en Jésus-Christ, pour devenirs saint(e)s et irréprochables devant lui (Éphésiens 1, 4). C’est dire donc que notre destin est tout tracé. Ce ne sera qu’une question de temps car Christ, le bon berger, risquerait-il de perdre, ne serait-ce qu’une seule de ses brebis (Luc 15, 3-7) ?
Chers frères et soeurs, l’apôtre Pierre déclare que nous sommes « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis » (1 Pierre 2, 9) parce que Celui qui nous appelé est Saint et que nous aussi, nous devons être saints (1 Pierre 1, 15). Ce ne sont pas de vains mots mais bien une réalité spirituelle tangible. Peu importe notre position par rapport à Dieu, nous devons prendre conscience que nous ne sommes pas destiné(e) à y rester éternellement. Au contraire, notre passage dans ce monde a pour but d’apprendre, à travers les souffrances et afflictions du moment, l’abandon à Dieu afin d’être sanctifié(e) par son amour.
Le Seigneur ne nous demande pas de rester dans le passé de nos fautes et erreurs. Nous n’en avons guère besoin pour nous améliorer. N’a-t-il pas, Lui-même déclaré : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu » (Luc 9, 62) ? Pourquoi resterions-nous attaché(e) et atteré(e) par nos péchés ? Dieu n’est-il pas infiniment bon et infiniment miséricordieux pour nous acquitter de nos fautes ? Ce que désire ardemment le Seigneur, c’est notre conversion. Oui, tant que nous sommes dans la noirceur de nos misères, nous allons payer pour nos fautes, à travers nos afflictions. Mais dès que nous décidons de venir dans la présence de Dieu, afin de nous laisser conduire par sa lumière, nos peines sont abrégées et nous reposons dans sa paix. N’est-ce pas ce dont nous avons besoin pour nous concentrer sur la mission qui nous est confiée ?
En ce jour, le Seigneur lève le voile sur la sainteté. Elle n’est pas réservée à un groupuscule d’élus mais bien à tous ses enfants. Et nous y sommes tous appelé(e). Mais pour y parvenir, nous devons d’abord décider de nous mettre en route. Il suffit de prendre conscience que Dieu nous aime et nous appelle. Alors, nous pourrons venir à Lui, entrer dans sa présence et nous laisser transformer par son puissant amour !
Bonne méditation.
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