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Du livre des Psaumes 56, 3-4 : « Quand je suis dans la crainte, En toi je me confie. Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; Je me confie en Dieu, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes? »
Lorsque l’être humain veut faire quelque chose et qu’au lieu d’agir, il commence à y réfléchir, à douter, à faire des calculs, c’est qu’il a probablement peur… Il a peur des résultats incertains, il craint ce qu’il découvrira à la fin de tout ce processus : mes attentes seront-elles comblées ? Vais-je, à la fin, être satisfait de ce qui surviendra ? Telles sont les questions qui surgissent dans les pensées de l’individu qui se retient d’agir…
La peur est constamment présente dans la vie de la plupart des humains sur cette terre. Et pour cause, l’inconnu fait flipper. Par tous moyens scientifiques et statistiques, l’homme a tenté de deviner l’avenir qui lui est caché… On fait des prévisions, des analyses, des calculs mathématiques, … On a peur du risque, de s’avancer vers l’inconnu ! Voilà ce qui engendre un état instable chez une grande majorité de gens. Alors que faire ?
Il faudrait commencer à discerner la vraie raison de nos actions… Ce que je m’apprête à faire, pourquoi est-ce que je souhaite le faire ? Pour être accepté de mes pairs ? Pour me sentir bien à l’intérieur ? Pour me rassurer ? Pour combler un besoin en moi ? Nous devons savoir que le bien-être et le bonheur n’ont qu’une seule source : l’harmonie parfaite entre le spirituel (notre âme, notre esprit) et le matériel en nous (notre corps, l’environnement qui nous entoure…). Dans l’ordre normal des choses, tout est à sa place quand le spirituel génère et contrôle le physique. En d’autres termes, seul ce qui vient de l’intérieur est susceptible de vous apporter le bonheur complet.
Supposons par exemple que je traverse une période difficile, chargée en émotion et que je ressente le besoin de m’évader, d’aérer mon esprit. Je pourrais donc vouloir voyager, changer d’environnement et d’air. Ce projet de voyage contient donc une promesse : celle de m’aider à me sentir mieux. Étant donné que je projette mon bien-être sur ce projet, je serai anxieux à l’idée qu’il ne marche pas ou que quelque obstacle se dresse sur le chemin de sa réalisation… Mais c’est une illusion que de penser qu’un simple changement de position géographique puisse me permettre de me sentir bien. Au mieux, je pourrai ressentir une certaine joie temporaire qui s’évanouira aussitôt que je retourne dans ma routine quotidienne !
Dans un tel scénario, voici ce qu’il convient de faire :
- Trouver le moyen de combler le vide intérieur que l’on ressent, indépendamment de tout projet extérieur. On pourrait, par exemple méditer pour vider son coeur de pensées négatives; ou encore pleurer si l’on ressent une douleur intense due à la trahison ou la perte d’un être cher… On pourrait aussi suivre une thérapie.
- Ensuite lorsqu’on se sent mieux, revenir sur le projet et se poser la question de savoir si l’on est toujours intéressé à le poursuivre.
- Si la réponse est non, cela signifie que ce projet n’était qu’un alibi pour fuire le vrai problème qu’il fallait résoudre pour mieux se sentir…
- Mais si la réponse est oui, alors ce projet de voyage était intuitif et donc il faut poursuivre.
En règle générale, ce qu’il faut retenir, c’est que rien d’externe à nous ne peut nous donner le bien-être intérieur. Pour se sentir bien, il faut tout d’abord épurer son coeur, le vider des négativités qui souillent notre esprit et notre environnement immédiat (Marc 7, 20). Dès que, dégagé de toutes ces noirceurs, notre coeur est rempli de la lumière du Ciel, nous sentirons une joie et une paix immense. Alors tout ce que nous allons toucher au dehors sera un miracle ! Ainsi notre bonheur ne serait plus dépendant de rien à l’extérieur. Tout ce que nous allons vouloir ou entreprendre ne serait que l’expression de notre plénitude intérieure !
Alors… Veux-tu essayer ?
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.