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Du livre d’Aggée 2, 8 : « L’argent est à moi, et l’or est à moi, Dit l’Éternel des armées. »
De l’Évangile de Matthieu 6, 25-33 : « C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Du premier livre des Chroniques 29, 12 : « C’est de toi que viennent la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. »
Un jour, j’observais les étoiles, perdu dans mes pensées quand soudain surgit ce questionnement en moi : Qu’ai-je apporté en venant ici sur terre ? A ma naissance, je suis sorti tout nu du ventre de ma mère… Avais-je quelque objet en main ? Et quand de ce monde je serai parti, qu’emmènerai-je avec moi ? Toutes les personnes qui nous ont précédé dans la demeure de Dieu, sont-elles parties avec quelque chose appartenant au monde ?
Les réponses étaient simples et claires : je n’ai rien amené sur cette terre. Tout ce que j’ai eu, c’est ici que je l’ai eu; c’est un cadeau de la vie… Alors pourquoi devrais-je souhaiter des choses, me demandai-je ? Évidemment, cette dernière question était plus difficile à cerner puisque la plupart du temps, nous affirmons notre droit à ceci ou celà… Penser qu’on a droit à quelque chose qu’on est venu trouver, dont on ne sait d’où cela vient ni qui l’a créé…
Nous sommes appelé à changer de vision, de mentalité et de paradigme de vie. Ni l’argent que nous avons, ni le travail, ni les parents qui nous ont mis au monde, ni le mari ou la femme, ni les enfants, ni les richesses matérielles, rien de tout cela ne nous appartient. Ce sont des cadeaux de la vie. Des cadeaux gratuits… Qu’avons-nous fait de particulier pour entrer en possession de tout cela ? Rien. Alors nous devrions apprendre à éviter d’avoir des attentes et des souhaits… Jusque-là, la vie nous a donné ce qu’elle avait. Nous l’avions accepté, parfois de bon cœur, parfois avec des récriminations, des frustractions ou de la colère. Mais la vie continue de nous combler de ce qu’elle a prévu pour notre voyage. Elle ne tient guère compte de nos frustrations ou déceptions. Car elle sait que tout ce que nous souhaiterions avoir et auquel nous sommes attaché fait partie de notre volonté propre, caractéristique principale de l’ego.
En ce jour, le Seigneur nous appelle à voir les choses autrement. Oublier tout. Repartir à zéro. Comprendre que la vie nous a donné énormément de choses que nous ne méritions pas particulièrement. Ainsi, notre cœur commencera à manifester de la reconnaissance et de la gratitude envers Dieu pour tout le cadeau gratuit et inconditionnel dont il le comble chaque jour… Et notre vision de la vie changera à tout jamais.
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.