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A l’ère d’un monde moderne axé sur le développement personnel, qu’enseigne-t-on aux peuples ? L’autosuffisance, la confiance en soi, la pensée positive… Tout cela basé sur un fond d’individualisme et d’orgueil sans précédent. L’ego est maintenant au centre de tout : de la cellule familiale aux grandes institutions, le « moi » et l’intérêt personnel sont mis en avant dans les décisions individuelles, civiles et administratives. Définitivement, l’homme confirme ainsi qu’il n’a plus besoin de Dieu. C’est assurément de ce mouvement que jaillit la course au matérialisme caractérisée par un capitalisme sans pitié où les plus forts dominent et écrasent les plus faibles. Voilà le monde d’aujourd’hui : une jungle égoïque où l’amour propre (ou amour de soi) règne en maître !
Dans un tel contexte, l’homme doit se battre pour accumuler des biens matériels afin de se mettre, lui-même et sa progéniture, à l’abri du besoin. Et lorsqu’à cela, on ajoute les idées perverses (issues du naturalisme) selon lesquelles les ressources seraient limitées dans l’univers, on comprend aisément la source de l’adversité et des conflits dans notre monde. Ainsi s’accomplit la Parole de l’Éternel : « Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée 4, 6). Car qu’est-ce qui pourrait faire croire à l’homme que la nature, dont il n’est pas le créateur, manquerait de ressource ? Comment pourrait-on penser que le Seigneur nous envoie sur cette terre sans nous fournir de quoi vivre ?
L’homme souffre aujourd’hui, non pas parce que Dieu serait fâché contre lui, mais parce qu’il a perdu le nord. Dans sa folie, il a manqué le chemin qui mène à la porte étroite (Matthieu 7, 13); il a délaissé la seule chose nécessaire (Luc 10, 42) pour emprunter le chemin du mal et de la déchéance. Voilà pourquoi le Christ nous rappelle, en ce jour, la règle de base : « Viens à moi lorsque tu souffres de tes blessures et j’apaiserai ta douleur. Viens à moi lorsque c’est la joie qui t’anime et je me m’y mêlerai, la rendant encore plus grande. Je suis tout ce dont tu as besoin, au moment précis où tu en as besoin« , nous dit-il (Sarah Young, Un moment avec Jésus, page 392).
Par ces paroles, le Seigneur nous recentre sur la définition du besoin. En effet, pourrait-on véritablement qualifier de besoin, quelque chose que l’on projette dans l’avenir ? Comment s’assurer qu’un « manque futur » en serait encore un lorsque viendra le moment projeté, dans un monde en plein changement ? Un besoin ne prend place que dans l’instant présent. C’est la leçon que nous donne le Seigneur dans la méditation d’aujourd’hui. Tout ce qu’on projette dans un point du futur n’est qu’une illusion. Voilà la vérité qui donne un sens au célèbre passage : « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira » (Matthieu 7, 7). Car Dieu (Je suis) est dans le moment présent. Quand on accède à cet espace de grâce et qu’on demande, Il nous le donne toujours !
Cher frère, chère soeur, ton Dieu est véritablement la seule chose essentielle dont tu as besoin. Aujourd’hui, Il te demande, encore une fois, de prendre conscience qu’il est le cep et toi, le sarmant. C’est Lui qui te fait vivre. Il ne s’agit plus de multiplier, comme les païens, de vaines paroles de prière pensant être exaucé(e). Car, te dit, le Christ, « ton Père sait de quoi tu as besoin avant même que tu n’ouvres la bouche pour le lui demander » (Matthieu 6, 7-8). Tu dois plutôt choisir l’Éternel, venir en sa présence et fixer ton regard sur Lui… et le Seigneur te promet que tu portera beaucoup de fruits (Jean 15, 5). En outre, ce n’est pas seulement dans les moments de trouble que nous sommes appelé à venir à Dieu. Il nous appelle à partager également nos moments de joie avec Lui. Car alors, il pourra s’y mêler et la rendre encore plus grande !
Bonne méditation.
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