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Du livre de l’Apocalypse 20.11-15 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »
L’enfer… Voilà une question qui fait couler beaucoup d’encre, qui fait autant jaser les uns, frémir les autres et qui s’utilise à toutes les sauces sans forcément qu’on y retrouve une certaine logique dans les différentes interprétations et considérations du concept… Mais quiconque veut, un tant soit peu comprendre, pourrait se poser plusieurs questions existentielles : l’enfer existe-t-il ? Si oui, quels sont ceux qui y séjournent ? Ne sont-ils pas des brebis du Bon Berger (Jésus-Christ) ? Ne bénéficient-ils pas (eux aussi) de la miséricorde infinie du Père (Lui dont le Christ rend témoignage en ces termes : « car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5.45)) ? Le Dieu parfait, infiniment bon pourrait-il laisser une de ses créatures croupir dans un feu éternel ?
Les questions dogmatiques religieux, issues la plupart du temps d’interprétations souvent erronées des saintes écritures, sont parfois difficiles à percer. Néanmoins, dans notre ascension spirituelle, nous devons apprendre à discerner les choses par nous-mêmes et essayer de comprendre les fondements des paroles du Maître.
En effet, si le Christ lui-même demande de prier pour nos ennemis (Matthieu 5.44) et affirme que le Père est tellement miséricordieux qu’il fait lever sa lumière sur les méchants et les injustes, autant que sur les bons et les justes, c’est que nous avons quelque part, mal compris ce que signifient les termes « enfer », « feu éternel », « géhenne », etc. C’est que nous avons mal compris la nature même de Dieu et tous ses attributs. Si l’enfer, tel que nous le concevons habituellement, existe, c’est que Dieu serait capable de ne pas pardonner les méchants et les désobéissants… Mais alors pourquoi le même Dieu nous demanderait-il de pardonner nos ennemis, non pas sept fois mais soixante dix fois sept fois (Matthieu 18.22), et même de prier pour ceux qui nous font du mal ?
Notre Dieu, créateur de toutes choses, est la Justice-Même et la Droiture-Même. Tout ce qu’il a fait est tellement parfait qu’aucune logique ne peut les défier ! Voilà pourquoi sa Vérité règne à jamais dans tout l’Univers. Nous devons donc apprendre à entrer dans ces vérités, plus logiques que nos propres logiques. Par exemple, pour savoir si Dieu est capable de se mettre en colère (tel que plusieurs le pensent), il suffit de réviser ses attributs (Bon, Aimable, Omniscient, Omnipotent, Omniprésent, Infiniment parfait en tous ses attributs, …). Ainsi, nous pourrons nous rendre aisément compte que l’enfer, dans son sens absolu n’existe pas ! Mais alors comment comprendre ce terme qui pourtant figure dans les saintes écritures ?
L’enfer, c’est une expérience. Chacun a son propre enfer personnel. C’est un état d’esprit où l’être expérimente des souffrances, vit des douleurs afin de pouvoir se purifier et s’élever. C’est un état temporaire car la lumière de Dieu finit, tôt ou tard, par éclairer son enfant. Voilà pourquoi Dieu ne condamne pas le pécheur mais souhaite qu’il se convertisse et qu’il vive (Ézéchiel 18.23). Ici-bas, chacun vit son enfer; d’erreur en erreur, on finit par comprendre notre état de perdition, on finit par se laisser emplir de la lumière du Christ qui est le vrai chemin ! Pour le reste, retenons ceci : sur nos chemins de perfection, il n’y a d’erreur qui ne soit pardonnée; il n’y a d’appel à Dieu qui reste sans réponse; il n’y a d’excès qui ne soit compensé… Car la vérité de la Parole, c’est que tout vient de Dieu et tout retourne à Dieu !
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.
Bonne méditation.