L’enfer (Message de Lumière)

Report

Report


Évaluations

90 %

User Score

2 notations
Noter Ceci

Descriptions:

Du livre de l’Apocalypse 20.11-15 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

L’enfer… Voilà une question qui fait couler beaucoup d’encre, qui fait autant jaser les uns, frémir les autres et qui s’utilise à toutes les sauces sans forcément qu’on y retrouve une certaine logique dans les différentes interprétations et considérations du concept… Mais quiconque veut, un tant soit peu comprendre, pourrait se poser plusieurs questions existentielles : l’enfer existe-t-il ? Si oui, quels sont ceux qui y séjournent ? Ne sont-ils pas des brebis du Bon Berger (Jésus-Christ) ? Ne bénéficient-ils pas (eux aussi) de la miséricorde infinie du Père (Lui dont le Christ rend témoignage en ces termes : « car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5.45)) ? Le Dieu parfait, infiniment bon pourrait-il laisser une de ses créatures croupir dans un feu éternel ?

Les questions dogmatiques religieux, issues la plupart du temps d’interprétations souvent erronées des saintes écritures, sont parfois difficiles à percer. Néanmoins, dans notre ascension spirituelle, nous devons apprendre à discerner les choses par nous-mêmes et essayer de comprendre les fondements des paroles du Maître.

En effet, si le Christ lui-même demande de prier pour nos ennemis (Matthieu 5.44) et affirme que le Père est tellement miséricordieux qu’il fait lever sa lumière sur les méchants et les injustes, autant que sur les bons et les justes, c’est que nous avons quelque part, mal compris ce que signifient les termes « enfer », « feu éternel », « géhenne », etc. C’est que nous avons mal compris la nature même de Dieu et tous ses attributs. Si l’enfer, tel que nous le concevons habituellement, existe, c’est que Dieu serait capable de ne pas pardonner les méchants et les désobéissants… Mais alors pourquoi le même Dieu nous demanderait-il de pardonner nos ennemis, non pas sept fois mais soixante dix fois sept fois (Matthieu 18.22), et même de prier pour ceux qui nous font du mal ?

Notre Dieu, créateur de toutes choses, est la Justice-Même et la Droiture-Même. Tout ce qu’il a fait est tellement parfait qu’aucune logique ne peut les défier ! Voilà pourquoi sa Vérité règne à jamais dans tout l’Univers. Nous devons donc apprendre à entrer dans ces vérités, plus logiques que nos propres logiques. Par exemple, pour savoir si Dieu est capable de se mettre en colère (tel que plusieurs le pensent), il suffit de réviser ses attributs (Bon, Aimable, Omniscient, Omnipotent, Omniprésent, Infiniment parfait en tous ses attributs, …). Ainsi, nous pourrons nous rendre aisément compte que l’enfer, dans son sens absolu n’existe pas ! Mais alors comment comprendre ce terme qui pourtant figure dans les saintes écritures ?

L’enfer, c’est une expérience. Chacun a son propre enfer personnel. C’est un état d’esprit où l’être expérimente des souffrances, vit des douleurs afin de pouvoir se purifier et s’élever. C’est un état temporaire car la lumière de Dieu finit, tôt ou tard, par éclairer son enfant. Voilà pourquoi Dieu ne condamne pas le pécheur mais souhaite qu’il se convertisse et qu’il vive (Ézéchiel 18.23). Ici-bas, chacun vit son enfer; d’erreur en erreur, on finit par comprendre notre état de perdition, on finit par se laisser emplir de la lumière du Christ qui est le vrai chemin ! Pour le reste, retenons ceci : sur nos chemins de perfection, il n’y a d’erreur qui ne soit pardonnée; il n’y a d’appel à Dieu qui reste sans réponse; il n’y a d’excès qui ne soit compensé… Car la vérité de la Parole, c’est que tout vient de Dieu et tout retourne à Dieu !

Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière.

Bonne méditation.

1 Item

Auteurs

Eric Vitouley

Ingénieur de formation, chrétien catholique pratiquant, musicien et directeur de chorale, je me suis toujours intéressé à la vie, à la foi et aux questions existentielles. Pour moi, l'homme est créé par un Dieu de tout amour, infiniment bon qui a su tout mettre en oeuvre pour qu'il vive dans un monde juste en créature épanouie. Il n'y a donc aucune raison, externe à l'homme, qui justifierait sa misère. L'univers regorge de tout ce dont nous avons besoin pour vivre en paix, en joie et dans un bonheur constant. Mais nous devons trouver comment entrer dans la révélation de ce trésor.
2 Items

Co-Auteurs

Alexandra Solnado

Alexandra de Alvarenga Solnado est une écrivaine portugaise qui a publié plusieurs livres sur la spiritualité. Elle a également travaillé comme comédienne et chanteuse. Actuellement, elle est directrice du projet Therapy for the Soul...

Ginette Reno

Officier de l'Ordre du Canada, chevalier de l'Ordre National du Québec et chevalier des Arts et des Lettres de France, Ginette Reno, star de la chanson et de la scène, a eu un vrai coup de coeur pour le livre de la lumière d'Alexandra Solnado qu'elle a préfacé, et dont elle a aussi assuré la traduction en français.
1 Item

Artistes

Communauté de Taizé

la Communauté de Taizé est un communauté chrétien monastique œcuménique et internationale fondée en 1940 de Roger Schutz, mieux connu sous le nom frère Roger (Frère Roger). Elle a son siège dans la petite ville de Taizé, en France.[1]

Laisser un Commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *