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De l’Évangile selon Jean 8.3-11 :
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée?
Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
De l’Évangile selon Luc 10.40-42 :
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Deux situations où le Christ s’est retrouvé face à l’adversité… comme on en vit chaque jour sur cette Terre. Dans toute sa mission et même son passage ici-bas, il en a certainement vécu des centaines voire des milliers… et pourtant, son approche est toujours on ne peut plus stratégique : adoucir le cœur de son adversaire !
Dans sa première lettre aux Corinthiens (chapitre 13), Saint-Paul résume bien l’essentiel de notre vie :
Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
Voilà le point central : dans les relations interpersonnelles, l’amour est tout. Car cette puissante énergie que nous dégageons nous permet non seulement de demeurer qui nous sommes, en toute chose, mais également de sentir et de comprendre ceux et celles qui nous entourent…
Ainsi, je peux communiquer sans forcément frustrer ou blesser les autres… Je peux être moi-même et me faire comprendre sans sortir des termes blessants qui au final, risqueraient d’enfermer celui qui m’écoute, dans ses frustrations… Se sentir bien, c’est sentir les biens de l’Amour. C’est créer pour soi, et autour de soi, cette belle ambiance qui fait jaillir en nous les grâces éternelles du Ciel. Une telle ambiance fraternelle et conviviale est le socle de notre bien-être social et spirituel… car, en plus de nous remplir de cette énergie positive tout au long de notre journée, elle trace également les limites à ne pas franchir afin de demeurer dans la grâce divine !
Dans le silence de ton coeur, écoute ce message de lumière de ton Dieu…
Bonne méditation.